En traînant ce soir à la Chambre d'amour, peu après le coucher du soleil, je méditais sur les risques de malentendus entre les êtres. J'en suis venu vite à la conclusion qu'il n'y en avait aucun puisque Dieu n'avait donné les mots aux humains précisément pour qu'ils ne se comprennent jamais.
J'ai toujours eu, plus ou moins consciemment, cette conviction moi aussi. Que le malentendu était à la base de toute relation.
RépondreSupprimerJ'irais même jusqu'à penser quelquefois que quand on parle on ne sait pas tout à fait ce que l'on dit ni à qui l'on s'adresse...
Max.
Deux êtres qui s'aiment ont rarement besoin de mots pour se comprendre.
SupprimerJe pense aussi à un poème de Baudelaire, Elévation (les derniers vers) : "Heureux celui [...] - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
Le langage des fleurs et des choses muettes !"
Au plaisir de vous rencontrer un jour,
Aurélien.
Ma mie, que je chérissais, à qui pensait-elle pendant que je l'aimais ? Sans doute à cet inconnu croisé dans l'ascenseur et qui la hantait ?
SupprimerEt puis, au fond, qui aimons-nous quand nous aimons, Aurélien ?
Personne ne sait rien, ni ne comprend rien, en ce bas monde. Nous sommes tous les ombres de nous-même, cherchant, avec plus ou moins de talent, à donner le change...
Max.
Si vous mêlez le prétendu Dieu à cette affaire, nous n'arriverons jamais à nous comprendre.
RépondreSupprimer"Faire une déclaration d'amour c'est vouloir donner quelque chose qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas" Lacan
RépondreSupprimer