dimanche 1 octobre 2023

Méditation au crépuscule


En traînant ce soir à la Chambre d'amour, peu après le coucher du soleil, je méditais sur les risques de malentendus entre les êtres. J'en suis venu vite à la conclusion qu'il n'y en avait aucun puisque Dieu n'avait donné les mots aux humains précisément pour qu'ils ne se comprennent jamais.


 

5 commentaires:

  1. J'ai toujours eu, plus ou moins consciemment, cette conviction moi aussi. Que le malentendu était à la base de toute relation.
    J'irais même jusqu'à penser quelquefois que quand on parle on ne sait pas tout à fait ce que l'on dit ni à qui l'on s'adresse...
    Max.

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    1. Deux êtres qui s'aiment ont rarement besoin de mots pour se comprendre.

      Je pense aussi à un poème de Baudelaire, Elévation (les derniers vers) : "Heureux celui [...] - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort
      Le langage des fleurs et des choses muettes !"

      Au plaisir de vous rencontrer un jour,
      Aurélien.

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    2. Ma mie, que je chérissais, à qui pensait-elle pendant que je l'aimais ? Sans doute à cet inconnu croisé dans l'ascenseur et qui la hantait ?
      Et puis, au fond, qui aimons-nous quand nous aimons, Aurélien ?
      Personne ne sait rien, ni ne comprend rien, en ce bas monde. Nous sommes tous les ombres de nous-même, cherchant, avec plus ou moins de talent, à donner le change...
      Max.

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  2. Si vous mêlez le prétendu Dieu à cette affaire, nous n'arriverons jamais à nous comprendre.

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  3. "Faire une déclaration d'amour c'est vouloir donner quelque chose qu'on a pas à quelqu'un qui n'en veut pas" Lacan

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