lundi 16 septembre 2013

Invitation



Chers amis en villégiature à Biarritz,

Vendredi prochain, le 20 septembre, dans l'après-midi, vous prendrez un verre à l’Hôtel du Palais. Vers 17H30, il sera temps de regagner sans vous presser la promenade de la Grande Plage et d'y flâner en direction du rocher du Basta. Il fera soleil. Vous pourrez admirer des surfeurs évoluer sur une houle de nord-ouest(taille: un mètre en hausse). À la terrasse de Dodin, vous tournerez à gauche. Vous traverserez le boulevard du Général De Gaulle. Vous rejoindrez la rue Gardères. Vous vous arrêterez à la hauteur du Bookstore. Comme vous aurez le temps,vous y entrerez et demanderez à Inès, Christelle ou Aurélia, l’une des trois grâces de la librairie, le dernier livre drôle et émouvant de l’ami Dominique Noguez Une année qui commence bien (Flammarion). En sortant, vous traverserez prudemment l’avenue Edouard VII. Interdiction de lever les yeux sur la vitrine de la maison Henriet. Il suffit de regarder le chocolat — en vente libre !— pour sombrer aussitôt dans une incurable dépendance. Vous remonterez l’avenue de Verdun sur deux ou trois cents mètres. À droite, à l’angle de la rue Ambroise Paré, vous apercevrez l’élégante médiathèque de Biarritz. Vous en pousserez les portes. Vous demanderez où se trouve la salle des conférences. Je vous y attendrai. Il sera 18h00. Nous pourrons alors deviser du charme des penseurs tristes.  


vendredi 13 septembre 2013

Démenti



Il y a quelques mois, une page Facebook consacrée à la satire du personnage, des discours et des cours de Michel Onfray a été ouverte. Elle s’ouvre sur un texte tiré de mon blogue. Du coup, circule le ragot selon quoi que je serais derrière pareille entreprise facebouquienne. Je tiens à le démentir formellement. Je ne suis en rien associé à la publication de cette page que je juge plutôt indigente. Mes critiques à l’égard d’Onfray figurent dans mes livres et dans les billets affichés ici(CLIC). Contrairement aux individus qui se cachent derrière l’enseigne «MOLCGDC», je n’écris rien dans l’anonymat.  



dimanche 1 septembre 2013

Schiffter à la plage



Le charme des penseurs tristes... Elle est belle la couverture de ce livre. C'est un roman?
— Tu me lis la quatrième de couverture?
"Les penseurs tristes contemplent notre condition à travers les loupes de leurs larmes. Leur lucidité ne nous rend pas plus heureux. Comme elle s’exprime avec élégance, elle invite notre intelligence et notre sensibilité au plaisir de flirter entre elles. Elle nous rend le sourire. Nous sommes sous le charme."
— Il me paraît bien sentimental, ton philosophe. 
— Comme tous les vrais nihilistes. 
— Qui sont les penseurs dont il parle?
— Socrate, l'Ecclésiaste, La Rochefoucauld, Madame du Deffand, Albert Caraco... D'autres,encore.   
— Hé!, mais c'est un antidote contre le concon philosophique, ce bouquin! Je crois que je vais te le voler!