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mardi 21 mars 2023

Dans le cul !



Témoin de la crédulité et de la servilité de mes concitoyens durant les années 2020-21, crédulité avec laquelle ils ont gobé tous les bobards de la propagande médicale, servilité avec laquelle ils se sont pliés à toutes les humiliations de l'inquisition sanitaire; témoin de l'appel des partis de gauche, du centre, et des bureaucraties syndicales, à voter Macron l'Éborgneur au second tour des élections présidentielles de 2022, je ne puis que ricaner aujourd'hui devant le spectacle des gesticulations protestataires. Les Français ont toujours su qui était leur président-manager. Ils l'ont voulu? Ils l'ont dans le cul.

À part cela, le Pays basque affiche un teint printanier. Pas un jour ne passe sans que je n'aille traîner à la Chambre d'amour. Les chiringuitos ont rouvert. Je puis faire des étapes-café le long de la promenade des plages. Hier, en flânant, ce mot de Pline l'Ancien m'est revenu: "Le grondement de l'Océan répare nos oreilles abîmées par les criailleries des hommes." Je me suis demandé si ce sage, un méditerranéen pourtant, avait séjourné du côté d'Anglet...


 

jeudi 8 juillet 2021

Conférence du samedi 10 juillet, à 11h, donnée à la médiathèque de Biarritz


Causerie animée par Emmanuel Planes.

Présentation: 

Une idole affole le monde politique: le Peuple. De l’extrême-droite à l’extrême gauche en passant par les libéraux, tous les partis, leurs leaders, leurs idiots utiles, se coiffent de cette idole. Or quel est ce Peuple dont les porte-parole veillent à ne jamais définir les contours? Les pauvres, les classes moyennes, les provinciaux, les Français dits de souche, les diverses communautés culturelles, les martyrs de l’impôt? Loin d'être une réalité identifiable, le Peuple n’est qu’un flatus vocis, un vent de bouche, que des blablateurs propulsent à plein poumons du haut de leur podium pour ratisser large en période électorale ou pour mobiliser des suiveurs. 

Vide de contenu, la notion de peuple permet à n’importe quelle foule de s’en prétendre l’incarnation et d’aller exprimer ses frustrations, ses indignations, ses bouffées paranoïaques, sur les nouvelles agoras digitales appelées réseaux sociaux. Animée de cette belles «décence ordinaire» que lui prêtent les philosophastres convertis à George Orwell, cette racaille connectée y poursuit de sa vindicte tous les coupables de ses malheurs et frustrations, et, désormais, y dénonce la tyrannie tentaculaire des «élites». Or, là encore, ces «élites» n’ont rien d’une aristocratie, mais forment une petite plèbe de nantis dont l’ignorance hautement diplômée égale l’inculture décomplexée des mal-lotis. De même que le mot «peuple», l’expression «les élites» désigne un être social fantasmatique. Ce sont des éléments de langage dont on connaît la fonction: remplacer la précision par le simplisme et, ainsi, aggraver la servitude intellectuelle.   


 

mardi 22 décembre 2020

Aujourd'hui, mardi 22 décembre, à 18h, rencontre virtuelle au Parvis de Pau


Pour vous inscrire aller à: parvisespaceculturel@gmail.com et un lien vous sera donné pour suivre l'entretien avec Marc Bélit, via l'application ZOOM. Les participants pourront s'entretenir en visioconférence avec l'auteur. 

 

dimanche 29 novembre 2020

De mon mépris de classe



Les librairies ont rouvert samedi. J’espère que les amateurs de philosophie sans qualité y achèteront Contre le peuple — un ou deux exemplaires de plus, même, pour l’offrir. Quand la librairie va, tout va.

 

Les têtes plates qui n’ont lu de mon livre que le titre, s’autorisent à y dénoncer ce qu’elles appellent mon «mépris de classe». Il semble qu’elles me croient plein aux as, occupant une bonne situation dans la hiérarchie sociale, jouissant dédaigneusement de mon «capital symbolique». Ce doit être mon air de glandeur balnéaire qui les pousse à se monter ainsi le bourrichon à mon sujet. Pourquoi, au lieu de se recommander d’un faux argument sociologique, ne déclarent-elles pas tout de go que ce qui les défrise chez moi, c’est moi? Je pourrais dire alors que je suis victime de leur haine de la personnalité, mais je sais depuis longtemps qu’un type dans mon genre est fait pour agacer les têtes plates. Ce qui ne laisse pas de m’amuser dans pareille accusation de «mépris de classe» dont elles me gratifient, c’est que lesdites têtes plates n’appartiennent pas à la plebs humilis mais à la plebs media, c’est-à-dire à la classe moyenne. C’est de cette petite bourgeoisie très aisée, diplômée, évoluant dans les sphères de la recherche universitaire, de l’édition et du journalisme, que la plupart des têtes plates de la gauche radicale sont principalement issues. Or, de même que la bourgeoisie catholique avait ses œuvres destinées aux pauvres, de même cette engeance intellectuelle privilégiée tire fierté de militer en faveur des démunis, des anonymes, des invisibles, qu’elle appelle le peuple — peuple auquel elle prête dans ses discours ronflants de nobles vertus. En cela, la notion orwellienne de «common decency», ou de décence commune, sorte de moralité naturelle qui serait propre aux humbles, lui est précieuse. On sait que George Orwell tenait pour lui que, animés d’un sens spontané de la solidarité, épris de justice et d’égalité, les sans-grade de la société capitaliste formeraient un peuple bon. Reprenant à leur compte cette idée relevant de ce que j’ai appelé le gnangnan, les têtes plates de la gauche radicale m’accusent d’indécence dès lors que je me marre de cette foutaise morale et moralisatrice et que je fourre dans le même sac les dominants et les dominés, les puissants et les humbles, les «élites» et le «peuple», bref, les méchants et les bons. En fait, elles me jugent partiellement: Si je dois plaider coupable ce n'est pas de cultiver un mépris de classe mais un mépris de masse. Cependant, dans ce grief de mépris de classe dont m’affligent les têtes plates, je n’arrive pas à savoir si, prétendant défendre le parti des mal-lotis, elles ont conscience ou non de la condescendance démagogique avec laquelle elles en parlent. Ayant l’honneur d’en connaître certaines, je sais que c’est tout bonnement par ambition personnelle de se placer dans le monde médiatique, fût-il contestataire, par calcul partisan, par snobisme politico-culturel, bref par clientélisme et arrivisme, que les têtes plates de la gauche radicale s’érigent en amies du «peuple». Je ne suis pas le peuple, mais, à sa place, je me méfierais de ces amies-là.  


 

lundi 23 novembre 2020

De l'indestructibilité des mirages ontologiques et politiques

 

L’autre jour, mon attestation de déplacement dérogatoire en poche, je flânais sur la promenade des plages, allant de la Chambre d’amour à la Madrague. Il faisait frais, mais le soleil me chauffait le dos à travers la toile de ma veste d’officier. Tout en jetant des regards aux vagues de grosse taille auxquelles peu de surfeurs osaient s’attaquer, je réfléchissais à la réception de mon livre, Contre le Peuple. On ne comprendra pas mon propos selon lequel le peuple n’existe pas, me disais-je, tout comme on ne me comprend pas quand j’avance que le monde n’existe pas. De même qu’on refuse de voir que ce qui existe réellement, à savoir le hasard, le temps, la mort, entrave l’avènement d’un monde qui suppose finalité et pérennité, de même refusera-t-on de voir que ce qui existe aussi réellement, à savoir des individus et des groupes sociaux en guerre les uns contre les autres, ne permet pas la formation d’un peuple qui suppose une volonté générale tendue vers des fins communes. Les deux mirages ontologiques du monde et du peuple partagent la même invulnérabilité face à la critique non d’un point de vue intellectuel mais affectif. On peut admettre que l’idée de monde repose sur une téléologie et l’idée de peuple sur une cristallisation, mais à peine aura-t-on donné son assentiment aux arguments qu’on s’empressera de les censurer en raison d’une sensation de danger de perte imminente. Il est rare qu’un raisonnement produise la fin d’une illusion. Au contraire, il la renforce. Concernant la notion de peuple, les esprits qui prétendent défendre les intérêts de cette chimère, je pense notamment à bon nombre d’intellectuels «engagés», auraient trop à perdre s’ils cessaient d’y croire. Car, bien sûr, ce n’est pas la cause dudit peuple qu’ils défendent, mais la leur. Le militantisme distrait de l’ennui et console les déboires. En se portant solidaire du malaise social des classes inférieures — nommées avec démagogie le «peuple» — on s’imagine donner un peu d’allure à ses petites misères personnelles. L’idéal de la cause du peuple appartient aux illusions vitales dont parlait Nietzsche grâce auxquelles on pare son ressentiment propre et son activisme gesticulatoire d’un sens social, politique, historique. Le peuple n’existe pas mais son idée est pathologiquement indestructible me disais-je en apercevant deux jolies qui s’étaient dénudées pour plonger dans la vague du bord. Instantanément, je ne pensai plus à mon factum et enviai l’océan.

lundi 9 novembre 2020

De la démagogie en Amérique


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Les élections américaines illustrent le propos que je tiens dans mon opus: ce qu’on appelle le «peuple» n’est en rien un sujet historique collectif uni, doté d’une âme, pensant et voulant, mais ni plus ni moins que l’ensemble des citoyens d’un État ayant droit de cité: le corps électoral. Ces électeurs ne se divisent pas seulement en deux camps politiques, mais en divers groupes sociaux, raciaux, religieux, que sais-je, hostiles les uns envers les autres et qui expriment leur division lors d’un scrutin. Qui incarne le peuple aux USA? Les électeurs de Trump ou ceux de Biden? Les partisans du premier, de condition modeste, se prennent pour le peuple américain authentique, défenseur de la suprématie blanche, attaché aux coutumes et valeurs provinciales, opposé aux réformes dites sociétales, porté à admirer un homme qui a réussi qui fait figure de mâle dominant. Je ne sais plus quel observateur a dit que le milliardaire Trump avait rassemblé autour de lui un électorat regroupant les équivalents de la Manif pour tous et des gilets jaunes — les bigots et les mal-lotis. Les partisans de Biden, eux, se prennent pour le peuple américain tel qu’il plaît aux yeux du monde: antiraciste, tolérant, moderne. Il est vrai que les reportages télévisés permettaient de saisir la différence entre ces deux «peuples». Là des gens gros, mal fagotés, fiers de leurs pick-up rutilants à 50000 $ pour lesquels ils se sont endettés, la main sur leurs armes lourdes; ici des cadres métrosexuels et des femmes à la mode, une jeunesse urbaine blanche, noire, métissée, des arcs-en-ciel de gays et de lesbiennes. Au pouvoir, Trump s’est fait — en paroles — le champion de la classe moyenne inférieure. En campagne, Biden a défendu les couleurs de la classe moyenne-moyenne et de la classe moyenne supérieure. L’un et l’autre n’avaient pourtant qu’un mot à la bouche, celui de «peuple» — montrant par là que le peuple n’est, en effet, qu’un mot et que la première des démagogies consiste à faire croire à telle ou telle catégorie sociale qu'elle forme un peuple.                 

dimanche 28 juin 2020

Profession de foi du glandeur balnéaire


Henry Miller 



Dimanche d’élections. 
Je n’ai pas la tête politique, encore moins le cœur. Dès que je croise un militant, un candidat, un sympathisant, un pétitionnaire, une porteuse de pancarte, un encarmagnolé, un brailleur à mégaphone, je fuis. Les lideurs et les suiveurs m’effraient. Ce ne sont pas mes semblables. Ils transpirent l’ambition et la servilité. Les dieux m’ont privé de ces passions propres aux arrivistes, aux affairistes, aux jobards. Je ne me connais que des inclinations adoucies par la flemme. Elles m’ont conduit à une vie sans «miracle et sans extravagance», selon la formule de mon cher Montaigne, une vie durant laquelle j’ai goûté aux plaisirs des jolies, de la plage, des livres, de l’amitié. À propos d’amitié, je retranscris ici ce propos d’Henry Miller que ma chère Arletti m’a adressé hier: «Ne pas dire un mot de toute une journée, ne pas lire de journal, ne pas écouter la radio, se boucher les oreilles aux commérages, se laisser aller sans retenue à la paresse, être absolument indifférent au sort du monde, voilà la plus belle médecine qu’on puisse s’administrer.» Tout un programme auquel j’adhère en fanatique.    


samedi 27 juillet 2019

Masse et Nuisance


«La foule concentre en nombre et force toutes les tares humaines.»
 Ménécée (clic)

mercredi 2 janvier 2019

Barnaba !


Jean-François Barnaba


J’aurais aimé dire à quel point le Gilet Jaune Éric Drouet exerçait sur moi une fascination. Jean-Luc Mélenchon m’a pris de court. L’Insoumis vient de donner la raison pour laquelle ce jeune barbu opère sur lui — comme sur moi — une puissante attraction, à savoir son homonymie avec Jean-Baptiste Drouet, le chef de poste de Varennes qui, en 1791, dénonça à la Garde Nationale le roi Louis XVI en fuite. Porter le patronyme d’un délateur ne peut être que le signe d’une élection. On est appelé par l’Histoire. 
Heureusement, le mouvement des Gilets Jaunes ne manque pas de figures fascinantes. Pour ma part, quand je vois Jean-François Barnaba, mon cœur bat. J’en ferais presque une chanson. Un hymne. Je ne parlerai pas de ses discours radicaux qui font trembler le régime. J’évoquerai son génie. Car réussir comme Jean-François Barnaba à ne pas travailler pendant dix ans, tout en touchant de la part de la collectivité un double SMIC, relève d’un sens supérieur de la planque devant quoi je m’incline. Moi qui me pensais doué en ce domaine, j’ai trouvé chez ce rebelle un maître, une idole. S’il constitue une liste électorale en vue des prochaines élections européennes et s’il en prend la direction, il aura mon ardent soutien. Le barnabisme est une idée novatrice en Europe.      

mardi 16 janvier 2018

Note sur les macronisés


Quand, lors de la campagne de l’élection présidentielle, je voyais dans ses meetings Emmanuel Macron déclarer aux gens son amour, les encourager à devenir milliardaires, leur faire miroiter l’idéal d’une startupisation de la nation, quand je l’entendais tenir tant d’autres propos vulgaires, je me disais qu’il était le candidat idéal des bonnes femmes. Autour de moi, nombre de bonnes femmes, justement, le trouvaient exquisément atypique. Les bonnes femmes adorent tout ce qu’elles croient atypique. Ainsi s’imaginent-elles n’être pas des bonnes femmes. Et, bien sûr, leur vote a profité à Emmanuel Macron. Avec lui, ont-elles pensé, la France même deviendrait atypique. Ce que je n’anticipai pas c’était que les hommes allaient voter comme les ou leurs bonnes femmes. Complètement bonnefemmisés, ils ont eux aussi voté en masse pour le candidat atypique. Ce n’est pas une orientation politique qui a déterminé leur choix, mais l’habitude, à laquelle il trouvait un immense plaisir, de voir Emmanuel Macron tel que le montraient les journaux et les télévisions, qui, pour la plupart, sont des journaux et des télévisions pour bonnes femmes. Depuis l’intronisation d’Emmanuel Macron, la bonnefemmisation des esprits s’est bien sûr amplifiée. Tout le personnel journalistique, médiatique, politique, la quasi totalité des Français communient dans le culte du président atypique dont le programme sous couvert d’effacer le clivage entre la droite et la gauche, consiste à creuser le fossé entre les riches et les pauvres, à permettre aux premiers de faire une guerre impitoyable aux seconds. Entouré moi-même de personnes — des voisins, des proches, des intimes — qui, comme je l'ai dit, ont toutes voté pour Emmanuel Macron, par là même observateur privilégié et attentif de leur forme d’intellect, je puis affirmer que les adjectifs bonnefemmisé et macronisé peuvent être utilisés de manière équivalente dans la mesure où tous deux décrivent l’état d’un crâne fourré jusqu’aux orbites non pas d’une pensée unique mais homogène. Ayant connu les sept règnes présidentiels qui précédèrent l’élection d’Emmanuel Macron, jamais je ne vis pareille soumission femelle massive, presque totale, à une figure du pouvoir. Voilà la connaissance d’un phénomène dont je me serais bien passé, mais la vie ne laisse jamais de m’instruire contre mon gré.     

vendredi 27 octobre 2017

La République en laisse


L’autre soir, au restaurant, Frédéric Pajak m’apprend qu’il avait décidé de quitter Paris en raison de l’idolâtrie que cette ville voue à Emmanuel Macron. Je lui ai répondu que je ne comprenais pas sa décision. De quel bonheur allait-il se priver! Ainsi moi qui vis à Biarritz, lui ai-je dit, je me réjouis de l’amour du président qui y règne. Tout le monde, les jeunes, les vieux, surtout les femmes, communient dans cette allégresse. Sans doute, ai-je concédé à Pajak, est-il trop tôt pour mesurer les bienfaits sociaux de l’action de notre nouveau chef d'État, mais on ne peut nier qu’il œuvre d’ores et déjà au redressement de l’âme des Français. Rien qu’en prenant l’exemple de mes amis biarrots, ai-je dit à Pajak, tous fervents partisans d’Emmanuel Macron, je puis affirmer que, depuis l’élection de ce dernier, leur esprit et leur sensibilité se sont aiguisés. Leur conversation a gagné en qualité, leur personnalité en charme, leurs traits, même, en beauté. Pareil perfectionnement de leur être a commencé, ai-je dit à Pajak, par une révolution esthétique domestique. Tous mes amis, chez eux, dans leur entrée, leur salon, leur chambre à coucher, ont accroché un portrait d’Emmanuel Macron qu’ils ont découpé dans Paris Match, dans L’Obs ou dans Challenges. Parfois, il s’agit de photographies agrandies où il pose en compagnie de son épouse Brigitte, souriante et bien habillée. Une amie, très proche, très chère, conserve une image du couple présidentiel dans son portefeuille. Or, ai-je dit à Pajak, c’est parce qu'ils vivent sous le regard à la fois bienveillant et décidé de l’homme qui a fait barrage au fascisme et au chavisme, que mes amis s’épanouissent. Et c’est aussi pourquoi, confessai-je à Pajak, je me suis confectionné moi-même des encadrements de portraits d’Emmanuel Macron que j’ai posés partout chez moi, y compris sur ma terrasse vue mer — afin de m’encourager à opérer en moi-même des réformes intellectuelles et morales grâce auxquelles je ferai face aux défis de l’avenir. Pajak a écouté mes paroles. Contre toute attente, il les a entendues. Il m’a promis une allégorie à l’encre de chine représentant le président et son chien qu’il tient en laisse guidant la France. 

vendredi 19 septembre 2014

En librairie le 24 septembre


Ananthrope :
Terme que j’ai inventé pour moi. Formé à partir du grec anthropos, qui désigne l’homme et an — préfixe qui exprime une négation. De même qu’il ne croit pas en Dieu, l’ananthrope, est un homme qui ne croit pas en l’homme — au contraire de bon nombre d’athées.