J'admire Pascal Praud pour deux de ses qualités: son goût pour les chemises roses et son esprit farouchement antiprogressiste. Je salue son courroux à propos de l'éducation sexuelle que les pédagogues modernistes veulent imposer à l'école. Il a eu raison de dénoncer le programme prévu qui consiste à expliquer aux tout jeunes élèves la plupart des choses du commerce vénérien, et cela, en leur inculquant le dogme de l'équivalence de toutes les orientations érotiques. Je suis d'accord avec Pascal Praud, qui n'est pas qu'un animateur mais aussi une conscience morale, pour rappeler que ce n'est pas à l'école de la République de délivrer pareil enseignement, mais, comme c'est la tradition dans notre pays aux racines chrétiennes, à l'Église catholique dont le clergé, du plus modeste au plus haut rang, demeure irremplaçable pour guider les enfants dans les travaux pratiques.