Affichage des articles dont le libellé est bons conseils. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est bons conseils. Afficher tous les articles

samedi 11 janvier 2014

Niccolo per sempre


«Quand j’étais en grâce auprès du prince et qu’il me prêtait le crédit dû aux conseillers désintéressés, je l’avais dissuadé de céder à son premier mouvement de faire arrêter ce buffone insolent qui amusait les rues de Florence en jouant des fables satiriques et irrévérencieuses de son invention. Je lui montrai que le peuple semblait apprécier l’insolence du larron et, qu’au lieu de le courroucer en le privant de ces petits spectacles malpropres, il était plus sage de lui laisser penser que sa majesté, soucieuse du bien être de ses sujets, était satisfaite de le voir y prendre plaisir. Ayant admis que le remède serait pire que le mal et qu’il y avait plus grande sûreté à ce que la plèbe se divertît au détriment de sa personne plutôt qu’elle s’en prît à son gouvernement, mon maître laissa donc le pendard s’adonner à ses farces jusqu’à ce que son public finît par s’en lasser.»

Nicolas Machiavel
(Lettres à Giacomo Martini)


samedi 9 juin 2012

Ce sera un temps béni et elles seront sur les plages



Hier, un coursier en provenance de Paris nous a apporté quelques exemplaires de notre prochain ouvrage, La Beauté, Une éducation esthétique,  publié par les soins de la maison d'édition Autrement. Hélas!, avons-nous pensé, comme sa sortie en librairie n'est prévue que le 12 septembre, nul livre, cet été, ne fera la joie de nos enthousiastes lectrices! Bah!, nous sommes-nous dit aussitôt, elles n'auront qu'à glisser tel ou tel de nos précédents chefs-d'œuvre dans leur sac de plage et en reprendre de merveilleux passages entre deux baignades.  

samedi 19 mars 2011

La sagesse de Woody


Reçu, hier, de l’ami Éric Vartzbed, son dernier opus : Comment Woody Allen peut changer votre vie ­— aux éditions du Seuil. Un traité de cinéphilie et de sagesse comme je les apprécie, à savoir bref — cent pages — et percutant. Un traité de sagesse ? Affirmatif. Car Éric Vartzbed rappelle que de la vision du monde tragique de Woody Allen, répétée dans chacun de ses films sur le mode de la variation, procède un art de vivre sa déprime. Je citerai quelques têtes de chapitres:

Comment ruiner sa vie amoureuse ?
Comment gâcher sa vie avec la religion ?
Comment ne pas devenir ce que l’on est ?
Comment parler pour ne pas se comprendre ?
Comment prospérer grâce au crime ?

 Autant dire que le titre du livre est mensonger. Woody Allen ne changera rien à notre vie. Heureusement, nous avons son cinéma pour ne pas périr de la morale.

mercredi 2 février 2011

Amicalement vôtre — suite.


"Se faire des amis est une nécessité de commerçant, se faire des ennemis une occupation d'aristocrate."

Henry de Montherlant