jeudi 10 décembre 2020

Saïd Marhane, du Point, nous a bien lu. Merci à lui.


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2 commentaires:

  1. L’auteur de l’article aurait peut-être dû rappeler que lorsque l’on caricature, la critique que l’on porte ne concerne plus vraiment l’adversaire que l’on vise, mais l’homme de paille que l’on vient d’inventer.
    Le pauvre Orwell a-t-il besoin de voir l’idée de « décence ordinaire » à ce point caricaturée ? Il faudrait tout de même rappeler que l’idée de décence dont il s’agit est d’abord une critique d’une sottise bien spéciale : celle qui est instruite et sécrétée par les milieux intellectuels. À ce titre l’homme ordinaire est d’abord celui dont les vues ne sont pas distordues par cette espèce de bêtise, bien que ses vues ne soient pas bonnes ipso facto.
    Comment ne pas voir le rapprochement avec la figure du spectateur impartial de Smith, si bien expliquée par Raymond Boudon ? Comment ne pas voir que, du point de vue logique, l’idée de décence ordinaire à la Orwell n’implique aucunement qu’on se fît des « illusions réalistes » à propos du peuple ?

    Par ailleurs, la traduction de la formule d’Occam n’est pas du tout correcte, et utilisée par analogie, sans que la pertinence de cette dernière ne soit le moins du monde questionnée ... mais peut-être que réfléchir un minimum est déjà une forme de « chichi » et que si, par surcroît, une réflexion doit aller contre celle de M. Schiffter il faille ipso facto la qualifier de « blabla » ?


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  2. une conclusion un peu aigre, tout de même

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