dimanche 1 septembre 2013

Schiffter à la plage



Le charme des penseurs tristes... Elle est belle la couverture de ce livre. C'est un roman?
— Tu me lis la quatrième de couverture?
"Les penseurs tristes contemplent notre condition à travers les loupes de leurs larmes. Leur lucidité ne nous rend pas plus heureux. Comme elle s’exprime avec élégance, elle invite notre intelligence et notre sensibilité au plaisir de flirter entre elles. Elle nous rend le sourire. Nous sommes sous le charme."
— Il me paraît bien sentimental, ton philosophe. 
— Comme tous les vrais nihilistes. 
— Qui sont les penseurs dont il parle?
— Socrate, l'Ecclésiaste, La Rochefoucauld, Madame du Deffand, Albert Caraco... D'autres,encore.   
— Hé!, mais c'est un antidote contre le concon philosophique, ce bouquin! Je crois que je vais te le voler! 

  


4 commentaires:

  1. Ah, vous reconnaissez être nihiliste !… Sans la moindre honte !… Et, apparemment, d'après ce que je vois sur les bords de votre page, le ci-devant Onfray, le philosophe pour cadres sup' modernes, vous les brise en particules microscopiques. Bigre, je vais me procurer votre dernier opus, ma parole.
    Si j'étais théoricien, philosophe, penseur et tous ces trucs qui dépassent l'humble romancier qui n'est rien d'autre qu'un conteur amélioré, je vous contacterais pour faire un putsch dans la pensée.
    Amicalement.

    RépondreSupprimer
  2. Ces charmantes créatures, conversant aimablement à propos du "Charme des penseurs tristes", sont confrontées à leur dénuement ontologique. Peut-on concevoir meilleure illustration du nihilisme balnéaire ?

    RépondreSupprimer
  3. Un exemplaire m'attendait ce matin, calé entre Saint Simon et Schopenhauer

    RépondreSupprimer
  4. De tels penseurs...dans votre entourage, en avait vous déjà décelés ? J'entends par la, des citoyens ordinaires, qui chaque matin s'éveille avec la promesse d'ennui que leur réserve leur travail journalier, si répétitif, tellement rébarbatif... Pris dans les griffes de la machine qui, confortablement, les asservis. Comment laisser son intelligence s'exprimer à travers des tâches qui ne demande qu'une seule qualité; l’obéissance ? Socrate, l'Ecclésiaste et tout les autres, certes me charme, mais ne m’intéressent pas, et plutôt que de me rendre le sourire, ils me plongent dans la mélancolie. J'ai achetée votre essai, le titre, la couverture, mais surtout l'auteur, tout m'as plu..et pourtant je ne l'est pas encore ouvert, craignant encore une fois y trouver mon reflet lavé de ses artifices.
    Profitez bien du soleil de Biarritz,

    Emma.N

    RépondreSupprimer

Les commentaires anonymes et fielleux seront censurés.