mercredi 14 juillet 2010

Au citoyen embastillé Sade, la patrie reconnaissante




"Dolmancé. — En honneur, je ne connais rien de si fastidieux que la jouissance du con, et quand une fois, comme vous Madame, on a goûté les plaisirs du cul, je ne conçois pas comment on revient aux autres.

Mme de Saint-Ange. — Ce sont de vieilles habitudes. Quand on pense comme moi, on veut être foutue partout et, quelle que soit la partie qu’un engin perfore, on est heureuse quand on l’y sent. Je suis pourtant bien de votre avis, et j’atteste ici à toutes les femmes voluptueuses que le plaisir qu’elles éprouveront à foutre en cul surpassera toujours de beaucoup celui qu’elles éprouveront à le faire en con.
"


Donatien Alphonse François de Sade
La Philosophie dans le boudoir.

 

3 commentaires:

  1. D'ici, il est amusant de constater qu'aucune rue ne porte son nom, on trouve toutefois son portrait sur des bouteilles de vin produits par une cave des pieds du Ventoux.
    D'ici, il est aussi amusant de constater que tout le monde semble avoir oublié ce que le Marquis écrivait, et par là-même ce qu'il vivait.
    D'ici, le festivalier débraillé se moque bien de ce qui se jouait et s'écrivait à Lacoste.

    Français, encore un effort pour vous perdre définitivement.

    Bien à vous
    Philippe

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  2. Ravie, Monsieur Schiffter, de trouver D.A.F. dans votre blog et de me retrouver dans les propos de Mme de Saint-Ange. Au plaisir de vous rencontrer et de débattre avec vous de questions si plaisantes.

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  3. A la "ravie" du dessus, pour avoir lu la philosophie de F.S. voisine de la mienne (aucun mérite, c'est de naissance) il semblerait qu'il soit plus enclin à vous mettre au cul plutôt qu'à débattre avec vous (de quoi au juste?). Désolé pour le retard (pris dans les embouteillages) il n'est jamais trop tard pour rappeler l'essentiel.

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