mardi 13 juillet 2010
Message personnel
Comme le rédacteur de cartes postales, le maniaque des aphorismes écrit à des êtres lointains pour leur rappeler qu'il existe.
Libellés :
délaissement,
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homme sentimental,
supériorité de l'ennui
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L'aphorisme, c'est la balle traçante du tireur isolé dans les ruines d'une ville déjà occupée par l'ennemi.
RépondreSupprimer"Des tirs sporadiques se font encore entendre dans certains quartiers mais la situation semble sous contrôle" (Les journaux)
Des écrivains d'aphorismes se font encore publier ici et là dans certaines maisons d'édition mais leur position s'avère intenable.
RépondreSupprimer"Promesse des fragments : c'est qu'eux seuls survivront à la catastrophe, à la destruction du sens et de la langue -- comme les mouches dans le naufrage de l'avion, seules rescapées parce qu'ultralégères. Comme les épaves dans le maëlstrom d'Edgar Poe : les plus légères tombent le plus lentement au fond du gouffre. C'est à elles qu'il faut s'accrocher."
RépondreSupprimer(Jean Baudrillard, Cool Memories III)
Aphorisme, poésie, et même roman désormais: le livre n'aime plus la littérature. Le livre aime les manuels: scolaires, de jardinage, autofictifs et de cette abjection bien de notre temps: le développement personnel.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOui, je disais, avant de faire une erreur de frappe sur mon clavier : les néo-livres s'adressent aux illettrés.
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