samedi 3 juillet 2010

Cigarettes, ouiskie et feux follets


"Les jeunes filles m'aident à supporter l'immonde."
Arnaud Le Guern
Du soufre au cœur

5 commentaires:

  1. Mon cher Frédéric, un infini merci pour cette attention qui m'est si précieuse. Amitiés vives.
    ALG

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  2. Il y a dans votre beau roman des phrases qui plaisent à mon goût de la formule — comme celle-ci : “"Dans la vie"“, Elsa ne faisait rien. Elle préférait virevolter dans la mienne […]". Ou celle-ci encore : "J'aime les filles que je peux appeler “jeune fille“. Peu m'importe l'âge. Lolycéennes ou vieilles dames indignes, elles ont toujours, pour moi, le visage et le corps de Vanessa Paradis dans 'Noce blanche', de Romy dans 'La Piscine', ou de BB dans le 'Le Mépris'." La formule, dépréciée par les culs de plomb du sérieux, c'est l'écrivain. "Je suis un obsédé amoureux". Par ce mot jeté à la face du toubib désireux de le désintoxiquer, votre personnage fait immédiatemment penser à un petit frère du 'Feu follet' de Louis Malle. Maurice Ronet fumait-il des Bastos ?

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  3. ALG a écrit un roman très fort. Il a tutoyé l'enfer. Mais cette photo de Vanessa Paradis dans Noces Blanches me rappelle à quel point nous avons nous aussi, cher Frédéric, et certaines années plusieurs heures par semaine, été exposés aux radiations "explosante-fixe et magique-circonstancielle" de l'adolescente au tableau.

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  4. "Paradis, c'est l'enfer..."

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