Il y a dans votre beau roman des phrases qui plaisent à mon goût de la formule — comme celle-ci : “"Dans la vie"“, Elsa ne faisait rien. Elle préférait virevolter dans la mienne […]". Ou celle-ci encore : "J'aime les filles que je peux appeler “jeune fille“. Peu m'importe l'âge. Lolycéennes ou vieilles dames indignes, elles ont toujours, pour moi, le visage et le corps de Vanessa Paradis dans 'Noce blanche', de Romy dans 'La Piscine', ou de BB dans le 'Le Mépris'." La formule, dépréciée par les culs de plomb du sérieux, c'est l'écrivain. "Je suis un obsédé amoureux". Par ce mot jeté à la face du toubib désireux de le désintoxiquer, votre personnage fait immédiatemment penser à un petit frère du 'Feu follet' de Louis Malle. Maurice Ronet fumait-il des Bastos ?
ALG a écrit un roman très fort. Il a tutoyé l'enfer. Mais cette photo de Vanessa Paradis dans Noces Blanches me rappelle à quel point nous avons nous aussi, cher Frédéric, et certaines années plusieurs heures par semaine, été exposés aux radiations "explosante-fixe et magique-circonstancielle" de l'adolescente au tableau.
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le reflux
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Exercices de lucidité
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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EN LIBRAIRIE LE 28 AOÛT 2013 Livre apprécié d'une lady-dandy stylée.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
Mon cher Frédéric, un infini merci pour cette attention qui m'est si précieuse. Amitiés vives.
RépondreSupprimerALG
Il y a dans votre beau roman des phrases qui plaisent à mon goût de la formule — comme celle-ci : “"Dans la vie"“, Elsa ne faisait rien. Elle préférait virevolter dans la mienne […]". Ou celle-ci encore : "J'aime les filles que je peux appeler “jeune fille“. Peu m'importe l'âge. Lolycéennes ou vieilles dames indignes, elles ont toujours, pour moi, le visage et le corps de Vanessa Paradis dans 'Noce blanche', de Romy dans 'La Piscine', ou de BB dans le 'Le Mépris'." La formule, dépréciée par les culs de plomb du sérieux, c'est l'écrivain. "Je suis un obsédé amoureux". Par ce mot jeté à la face du toubib désireux de le désintoxiquer, votre personnage fait immédiatemment penser à un petit frère du 'Feu follet' de Louis Malle. Maurice Ronet fumait-il des Bastos ?
RépondreSupprimerEt puis Noces Blanches...
RépondreSupprimerALG a écrit un roman très fort. Il a tutoyé l'enfer. Mais cette photo de Vanessa Paradis dans Noces Blanches me rappelle à quel point nous avons nous aussi, cher Frédéric, et certaines années plusieurs heures par semaine, été exposés aux radiations "explosante-fixe et magique-circonstancielle" de l'adolescente au tableau.
RépondreSupprimer"Paradis, c'est l'enfer..."
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