vendredi 13 septembre 2013

Démenti



Il y a quelques mois, une page Facebook consacrée à la satire du personnage, des discours et des cours de Michel Onfray a été ouverte. Elle s’ouvre sur un texte tiré de mon blogue. Du coup, circule le ragot selon quoi que je serais derrière pareille entreprise facebouquienne. Je tiens à le démentir formellement. Je ne suis en rien associé à la publication de cette page que je juge plutôt indigente. Mes critiques à l’égard d’Onfray figurent dans mes livres et dans les billets affichés ici(CLIC). Contrairement aux individus qui se cachent derrière l’enseigne «MOLCGDC», je n’écris rien dans l’anonymat.  



9 commentaires:

  1. J'apprécie beaucoup cette mise au point, cher Schiffter, vraiment.
    Jugnon

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  2. Juste une chose Frédéric et vraiment ce n'est pas pour embêter... mais il ne me semble pas que la photo que vous mettez en ligne soit une photo d'Onfray... rien de grave mais ça fait bizarre... entre nous : je n'ai plus rien à voir avec Onfray aujourd'hui : les bêtises qu'il a proférées cet été sur FC au sujet de Marcuse et Debord m'ont assez abasourdi...
    Alain Jugnon

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    1. Ah, Jugnon!

      Enfin des messages sensés de votre part.

      Onfray s'enkyste dans le binaire. Nietzsche contre Hegel. Proudhon contre Marx. Reich contre Freud. Politzer contre Bergson. Camus contre Sartre. Vaneigem contre Debord. Hegel, Marx, Freud, Bergson, Sartre, Debord prêtres de Thanatos. Nietzsche, Proudhon, Reich, Politzer, Camus, Vaneigem, enfants de chœur d'Éros. Les premiers la nuit, les seconds le jour — le solaire. Tout ce baratin est bon pour les ignares et les journalistes.

      Quant à la photographie... Si ce n'est lui c'est donc son frère.

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    2. Cher Frédéric,
      je pense qu'Onfray refait le nietzschéisme à l'envers : il commença par "L'Antéchrist" (et c'est là où je défendrai toujours son geste et sa manière - ceux de son "Traité d'athéologie") et maintenant il en est à réactualiser le plus pur positivisme (faussement) "nietzschéen", ré-écrivant les cours du Nietzsche philologue sur les "grands philosophes de notre temps" etc ... or c'est bien le nihilisme qui est à l'œuvre, comme jamais... et c'est donc à partir de "L'Antéchrist" qu'il faut recommencer le philosophique, rien d'autre... mais, oui : sans Onfray désormais.
      Jugnon

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  3. Cher Frédéric Schiffter,
    Je viens enfin de recevoir votre Traité du Cafard, commandé sur Amazon il y a une petite semaine.
    Page 54 : « "Je voudrais un enfant avec toi." Quand un homme, recru de plaisir après l’étreinte, entend sa partenaire, la tête posée sur sa poitrine, soupirer cette supplique, il comprend que la haine féminine de l’érotisme a parlé. Le père doit tuer l’amant et le lit accoucher d’une poussette. » (A votre insu : matérialisme inné… positivisme balnéaire. Complice : discrédité, faux-cul estival. Volontaire : pur papa poule, bientôt moralisateur à Sciences Pipo)
    Une telle vérité, si peu flatteuse pour nos femelles – nous faire violence pour leur être aimable, quand il suffit qu’elles se maquillent – ne me fait plus rire depuis des lustres et, me la remémorant en gloutonnant vos bons vieux mots, me plonge même dans un tel état de cafard que je crains de manquer de force pour m’adonner dans la foulée à votre fameux charme des penseurs tristes… Votre titre de gloire : vos livres de sabotage nerveux font leur office de petite mort, la joie mauvaise qu’on en tire dissuadant de lire le suivant.
    Bref, à contretemps si ce n’est à contresens, je vous passe cette courte lecture, non moins succulente (expéditive) que vos Délectations moroses.
    Guit’z

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  4. Cher Frédéric,

    Alerté par votre « démenti », je suis allé voir de quoi il retournait sur cette page Facebook qui prétend grotesquement en finir avec le charlatan normand.

    J’ai été édifié ! Elle est encore plus stupide que je l’imaginais déjà à la seule lecture de votre mise-au-point.

    Aucun de vos lecteurs (du moins les « vrais » : ceux qui, certes guettent les billets de votre blog, mais ont lu et surtout relu moultes fois vos ouvrages) ne saurait donner benoitement dans le panneau et vous croire en quoi que ce soit complice sinon maître d’œuvre ou « spin doctor » de ce truc abscons, sinistre et illisible.

    Malgré tout, comme la confusion est savamment entretenue par le rat cybernétique anonyme qui l’a lancée, elle méritait effectivement d’être dissipée. Question d’honneur.

    J’ose espérer que vous n’aurez pas cru, de votre côté, que je puisse être à mon tour complice, sinon maître d’œuvre ou « spin doctor » de cette page à la con : car en fouillant un peu, je m’y trouve également cité bien malgré moi dans un billet, avec lien sur l’espèce de mini-râclée que j’avais mise-en-ligne il y a déjà longtemps sur mon blog La Main de singe, où je fustigeais l’abruti de Caen et surtout ses abominables lecteurs et disciples.
    http://lamaindesinge.blogspot.fr/2011/04/michel-onfray-lami-public-n1.html

    La confusion pourrait naître du fait, entre autres, que le rat cybernétique reprend plusieurs fois à son compte, dans d’autres billets, la comparaison (oiseuse !) que j’avais faite entre un immonde humoriste populaire et l’immonde charlatan populaire.

    Rien de plus abject que le bien pratique anonymat dont se masquent les lâches et puants nuisibles de la Toile.

    Il n’est de vacherie pertinente que stylée, signée et assumée.

    Quant à la haine féroce que voue à Onfray cet imbécile de Facebook, elle me semble émaner d’un disciple déçu et revanchard, dopé au ressentiment et à la honte : comment expliquer sinon tant d’acharnement obsessionnel et même ces appels au meurtre ?

    Ce con fut-il éconduit par le Maître lors d’une tentative d’effusion fraternelle ou simplement lors d’une signature de bouquin où la morgue de l’Onfray le dégrisa et vexa ?

    Cela expliquerait aussi la pratique de l’anonymat : ah si le Gourou de Caen produisait publiquement quelques courriers de ce probable ex-lèche-cul !

    Malgré tout, cette affaire aura eu au moins cela de bon : elle est pour moi l’occasion de vous saluer amicalement après tant de mois de silence, et, surtout, de vous dire à quel point, à l’instar des ouvrages précédents, m’a ravi votre "Charme des penseurs tristes", que je viens de lire deux fois de suite qui ne sont pas les dernières. Mais j’aurai sans doute bientôt l’occasion d’en reparler.

    So long, cher ami

    L. W.-O.

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    1. Cher L. W. O.,

      Loin de moi l'idée que vous pussiez être derrière ce facebouquisme.

      Naturellement, quand on éprouve une allergie viscérale à l'imposture, la tentation est grande de la traquer en permanence avec toutes les armes de la raillerie. Sauf que, vous comme moi, nous avons d'autres ânes à fustiger.

      Vous vous faites rare. Votre visite est d'autant plus précieuse.
      Suerte, estimado amigo.

      FS

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  5. C'est Christian Philibin sur cette photo, excellent acteur, modèle et idole de Robert de Niro. Figurant de la série hédoniste Plus belle la vie.

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  6. MESSAGE PERSONNEL A NOTRE HOTE

    Cher Monsieur Schiffter,

    J'ai récemment commenté cette note. Il se trouve, pour être franc, que je rentrais d'une soirée légèrement arrosée... et comme on sait, l'abus d'alcool est aussi pour l'esprit que pour la santé. Mon message étant proprement inintelligible, je vous remercie d'avoir la gentillesse de bien vouloir le supprimer.
    Je vous prie d'excuser ce menu désagrément - et promets de ne plus contribuer désormais à votre blog qu'en termes sobres, à défaut d'être remarquables !
    Très cordialement,

    PS : quand même, je vous confirme avoir beaucoup aimé votre Traité du cafard. J'admire votre art de l'aphorisme, subtil et sans esbroufe, grâce auquel vous dites avec charme les menues vérités de nos vies, toutes les aigres-douces banalités dont notre quotidien se trame. En l'occurrence, j'aime infiniment qu'un moraliste use du "Je" pour exprimer une idée générale. Cela en accentue l'évidence. Jouhandeau y excelle dans ses merveilleux Journaliers.

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