samedi 24 août 2013

Le charme des penseurs tristes — en librairie le 28 août — commencerait-il à opérer?




(cliquer ici)


Retrouvez l'auteur le mercredi 28 août dans l'émission 

et, le soir même, sur le coup de 18h30, à la librairie 



où il s'entretiendra avec Alexandre Lacroix et les personnes de qualité venues l'écouter. 
La causerie sera suivie d'un coquetèle.  




14 commentaires:

  1. Quel playboy ce Schiffter !
    Nihiliste balnéaire... une pose pour draguer, oui.
    Prenez garde quand même : un bouton de chemise en moins et vous risquez de vous faire appeler BHL.

    Plus sérieusement, je découvre, à en croire l'articulet de l'Obs, que vous prisez vous aussi Caraco ?
    Figurez-vous que je viens juste de recevoir un recueil d'aphorismes obnubilés intitulé : L’École des intransigeants, Rébellion pour l'Ordre, orné d'une étrange dédicace de l'auteur (à une certaine Madame Gabard, qui devait vivre, ou subclaquer, vers 1953), manuscrite de sa curieuse écriture en petites capitales : "CE QUE LE BIEN REQUIERT, LE BIEN NE L'A JAMAIS. ET CE QUE LE MAL DONNE, LE MAL NE LE CONSERVE PAS. L'ON VAINC LE MAL EN ALLIANT LE BIEN AVEC LE PIRE."
    J'ouvre une page au hasard : Il est des tombeaux éloquents et des cités muettes.
    Diable, voilà qui est de mon humeur comme de mon tempérament !
    Je suis enchanté de cette modique acquisition et, dans la foulée, lirai peut-être votre dernier né ; histoire de me purger du désespoir épileptique avec un zeste de tristesse.
    Guit'z

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  2. À ce propos, cher ami dilettantiste, savez-vous quand les autres dilettantistes de l'autre bord de l'océan(le Québec) pourront toucher cette oeuvre? En espérant que le délais ne s'étirerat pas trop.

    Bien à vous

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  3. A trois jours de la sortie du livre, je suis quasi persuadée qu'Aude Lancelin nous a, elle aussi, préparé son petit article pour Marianne de samedi prochain. On prend le pari?

    On va suivre tout ça. Enfin surtout, on va lire le livre(*) !

    (*) cette fois en version papier, because l'iPad, tout compte fait, avouons que c'était quand même un peu moins plaisant

    Bon dimanche à vous, cher Frédéric, and don't worry : OF COURSE qu'il opère, le charme des penseurs tristes!!!

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  4. Bonsoir Frédéric,
    Votre affaire me rappelle le beau titre d'un livre que j'aimais bien, qui parlait de faim et d'errance, et qui va encore faire hurler le roquet chez notre ami Jérôme : "Le Bonheur des tristes" de Luc Dietrich.

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    1. Cher Marignac,

      Merci pour la réminiscence.

      Le roquet vient chercher ses caresses quotidiennement et même plusieurs fois par jour ici-même. Les seaux d'eau froide ne le découragent pas. Aucun amour-propre cet animal-là.

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  5. bonjour frédéric
    l'on peut voir mes acryliques sur le site
    bilegin.com
    pour le reste du temps je voyage et la musique, bien sûr , la musique ...

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  6. Ah cher Frédéric ! Qu'il fut bon d'écouter votre vague à l'âme bercer les ondes de France Culture quelques instants.

    Ce fut beau et bon mais je ne peux m'empêcher de rebondir sur les quelques bottes que vous avez porté au spinozisme. Vous transformez Spinoza en un moralisateur à cause de sa définition de la joie. Mais votre malice vous empêche certainement de remarquer que lorsque Spinoza parle de "perfection", c'est dans un sens plus ontologique qu'axiologique. Ce bon hollandais n'a rien d'un penseur normatif !

    De fait, il me semble qu'il y a une parenté entre la conception de la joie de Spinoza et celle de Rosset. Tous deux en font une force indépendante des motifs et des raisons qu'on peut lui trouver, et surtout ils la conçoivent comme indépendante de la volonté des individus. Comme chez Rosset, chez Spinoza on est pas joyeux à cause d'une décision. Il ne faudrait pas assimiler l'auteur de l’Éthique aux néo-sartriens qui s'en revendiquent.

    En outre, il me semble qu'un même ton anime le Traité de la réforme de l'entendement, un des premiers textes de Spinoza, et le texte de l'Ecclésiaste. En tout cas, les deux auteurs partent du même constat : celui de la vanité de toute chose. Par conséquent, il me semble que Spinoza et l'auteur de l'Ecclésiaste envisagent la joie comme étant toujours "malgré tout".

    Quoi qu'il en soit, je compte bien me jeter sur votre dernier né ces prochains jours. Je suis persuadé que j'y trouverai de nouveaux penseurs tristes dont je pourrai me délecter. Surtout, j'espère bien vous croiser un jour prochain afin que nous puissions échanger plus en détail nos vues sur le spinozisme.

    C'est depuis les cimes alpines, où je termine tranquillement de savourer mon ennui estival, que je vous salue bien amicalement.

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  7. Désolée pour ce commentaire sans... style :-)
    Ecouté chez Rebeihi. Vous étiez PERFECT !
    SO PERFECT !!!

    Ruffin à terminer (récit de son Compostelle, pas dénué d'humour).
    And after Ruffin, Schiffter.

    Dédicace Paris 3e et même pas un détour par Dinard 23° plein soleil ???
    Les bretons de la côte enragent !

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  8. BRILLANTISSIME !!!
    Le chapitre sur Mme Du Deffand est une pépite, cher Frédéric.
    ("Cher Frédéric" ou bien dois-je dire "Monsieur L'Imposteur"?... ;-)

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  9. Ayant pris connaissance de plusieurs de vos aphorismes et déclarations ( textes + votre passage chez FOG hier), stendhalienne pour ma part, je suis naturellement convaincue du fond de votre propos.
    J'ajouterais, cependant, que vous rendez insuffisamment justice à "la joie". La joie n'est pas une disposition superficielle ou manquant d'ambivalence quand elle est forte : il faut y voir l'autre face de la tristesse, le double-fond de l'angoisse de vivre.
    Quand Mme du Deffand évoque "l'ennui" comme source de son inspiration, elle ignore que l'ennui est aussi la forme aigue de la tristesse, la purée de poix dans laquelle l'homme triste congénital s'englue. Une preuve de plus que la joie, que vous congédiez, est la veste retournée ( et méconnue) de la tristesse ; le sucre filé de la joie tisse comme Pénélope la vie que la mort nous retire. C'est le tragique même.
    "Que ma joie demeure" : c'est la définition de la condition humaine...

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