Hier, alors que j’effectuais des étirements suite à un exercice quotidien de méditation profonde — que les esprits superficiels nomment « sieste » —, me revint en mémoire ce passage de l’Éthique de Spinoza (Partie III, Proposition 2, Scolie): « Personne n'a jusqu'à présent déterminé ce que peut le Corps, c'est-à-dire que l'expérience n'a enseigné à personne jusqu'à présent ce que, par les seules lois de la Nature considérée en tant seulement que corporelle, le Corps peut faire et ce qu'il ne peut pas faire à moins d'être déterminé par l'Âme ». Et, in petto, juste avant de croquer dans un carré de chocolat, j’ai prononcé ces mots: « En effet. »
mardi 27 décembre 2011
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Hier soir, j'étais dans la paille avec mes chèvres et ne pensais à rien, comme toujours, lorsque j'éclatai de rire: pour rien.
RépondreSupprimerEnsuite je mangeai un morceau de chocolat Noir aux baies roses - Ethiquable, un sommet, et je constatai que tout n'était pas perdu: en croquant les baies, le goût poivré qui apparaît permet d'apprécier plus encore celui du cacao très concentré.
Houba !, me dis-je alors, mourons de bonne humeur.
En robe de faille rouge, la Duchesse de Pain s’installa dans la salle des machines et me dit :
RépondreSupprimer« Le Marquis de l’Orée maîtrise l’art de l’italique dans les commentaires, ça va chauffer, Alfonso. »
Et moi, Alfonso, dans le secret de mon cœur je le savais déjà.
Et moi, Alfonso, in petto je le savais déjà.