mardi 28 mai 2024

Orwell contre la littérature


 

4 commentaires:

  1. Puis-je me permettre d'être honnête, Frédéric ? Sans aucune animosité ni malveillance aucune. Quand je vous vois sur vos vidéos, tiré à quatre épingle, « sapé comme jamais », dans un décor idyllique, que dis-je ? idéal ! La fenêtre ouverte sur l'océan dans une chambre cosy et rutilante, moi, ça me fait flipper. J'y vois comme une sorte de fanatisme « cool ». Celui du dandy où rien ne dépasse, où rien ne peut et ne pourra dépasser jamais.
    Chez moi « ça dépasse » en effet, et de tout coté, je n'arrive pas à dompter la nature. Je déborde, je bois trop, je mange trop. Je n'arrive pas à me domestiquer, à m'obliger. Alors pour la flemme Olympique, là pour le coup, je vous détrône. Flemme de vivre, de prolonger le combat, de descendre les poubelles. Certes, je n'ai pas les moyens de m'exhiber nu devant une femme de ménage, ça n'aide pas pour tenir le domestique. Même ma coiffeuse est une tocarde. Mais tout de même, cet acharnement à boxer pour rester mince et cette réussite éclatante à rester beau-bo jusqu'au bout : chapeau.
    Encore une fois, si je me compare, car moi je fuis de tout coté : ma vie est un naufrage titanique. Je ne tiens rien en laisse, tout m'échappe. Je ne maitrise absolument rien.
    Comme je vous l'écrivais il y a longtemps : le jour de la distribution des rôles c'est encore moi qui suis tombé sur le loser. Il y a les veinards, les doués, les élus et puis moi, quoi.

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    1. Monsieur Schiffter a un dandysme extérieur pour équilibrer son chaos intérieur, fruit du doute et du hasard qui dirige chaque destin.
      Gulliver m'est précieux, je me vois Yahoo quand je suis exaspéré, soit plusieurs fois par jour. Je crois que Frédéric aussi, peut-être.
      Les fans d'Orwell me gonflent.
      Merci à Schiffter pour sa comparaison Rousseau Orwell, le bon sauvage, le mythe du bon sauvage m'a irrité dès l'adolescence.
      Soyons vécu au dessus de notre médiocrité, parceque c'est beau et ça nous grandit un peu...

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  2. Swift est bien trop indigné par le spectacle de l’injustice et de la cruauté pour s’en gausser. Lorsqu’il rédige sa « Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres en Irlande d’être à charge à leurs parents ou à leur pays et pour les rendre utiles au public », cela n’a rien d’un ricanement, loin s’en faut ! En réalité, il prend même d’énormes risques à le faire. Son humour noir agit comme un paratonnerre face au malthusianisme (avant l’heure) des anglais et il y réussit assez bien. Il n’empêche que c’est Swift qui prendra la foudre qu’il aura évité à d’autres.

    Cela étant dit, je reste subjuguée par « 1984 » d’Orwell, lu au sortir de l’adolescence. C’était quand même génial (la novlangue, Big Brother).

    Merci pour votre vidéo.

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  3. Dans la préface de l'ouvrage, je rappelle les plagiats d'Orwell pour son 1984, son dégoût de Swift, ses délations pour le compte de l'Intelligence service. Dans son petit carnet où figuraient des noms de suspects, on trouve un certain Charlie Chaplin. Little George is watching you.

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