mardi 3 août 2021

Qu'une démocratie doit s'honorer en créant un nouveau délit


Avant que la loi imposant le passe sanitaire ne soit votée, Claire Hédon, Défenseur des droits, avait alerté le Parlement sur les atteintes à la vie sociale que ne manqueraient pas d'entraîner certaines dispositions: «le contrôle d’une partie de la population par une autre», «les risques de discriminations dans l’emploi», «les risques considérables d’atteinte aux droits de l’enfant», «les risques liés au traitement des données médicales». Feignant des divergences, députés et sénateurs ont posé leur gros fessier de rhinocéros sur ce rapport. Il est illusoire de penser que les Assis du Conseil Constitutionnel censureront tout ou partie de cette loi. Avec le courage qui les caractérise, ils lui donneront leur bénédiction tout en exprimant, pour la forme, des réserves. Soutenu par les deux assemblées et la caste médicale omniprésente dans les médias — lesquels, d’ores et déjà, justifient la hausse des prix des vaccins —, l’exécutif gouverne seul. Le macronisme sanitaire a triomphé pour la plus vive jouissance des citoyens éclairés, tous dames patronnesses et Monsieur Homais, pressés qu’on punisse le nouveau délit créé par la démocratie: l’anti-passisme.


 

2 commentaires:

  1. "En Vendée, les retraités appelés à contrôler les QR codes : Nicole montre l’exemple."
    Nous avons même les collabos de l'ordre macronien et du passe sanitaire. Des retraités se proposent de contrôler bénévolement les passes sanitaires à l'entrée des restaurants.

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  2. Un seul espoir: le variant gamma (classé "préoccupant par l'OMS).

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