lundi 3 septembre 2012

Claude Nori à la Maison Européenne de la Photographie


Claude Nori

"Le cinéma c'est l'art de faire faire de jolies choses à de jolies femmes", disait François Truffaut. Claude Nori dit quant à lui que les jolies filles ont l’art de lui faire faire de belles photos. Surtout l’été. Car l’été c’est leur saison, aux jolies filles. Elles en profitent. Elles posent sur la plage afin que les hommes les photographient du regard. Claude Nori, lui, les photographie tout court. Il les veut jolies à jamais. Il ne leur demande pas la permission. Elles le laissent faire. Elles voient que ce n’est pas un dragueur, qu’il est juste amoureux d’elles et qu’elles le rendent heureux. C’est ce qui lui fait dire toujours quand nous nous baladons sur le sable : « Tu t’imagines, Federico ? Une plage sans jolies filles ? Ce serait un orrore assoluto !» 

4 commentaires:

  1. La mode du string passée, cette année, la saison balnéaire a été plus belle. La beauté n’est jamais dans l’excès mais dans un juste l’équilibre. Mais je ne suis pas un spécialiste de la beauté, laissons cela au Philosophe

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  2. Cher Schiffter,

    Je n’avais pas laissé de commentaire à votre message, approuvant totalement vos conclusions.

    Je vous laisse ce mot pour vous signaler, à mon tour, non pas une exposition mais un site http://annefatosme.com/soliloquio-en-blanco-y-negro/ et un auteur, Anne Fatosme, que j’ai découvert, par le plus grand des hasards, à la suite de notre discussion à propos de Munch et de Matisse, alors que je cherchais une illustration numérique pour Le Baiser de Munch.

    Le site est en espagnol (et aussi, un peu, en français). L’auteur franco-espagnol, je crois. Seuls les poèmes sont en français et en espagnol.

    Son inspiration est malheureusement sans appel. Le style et la puissance de ce long poème m’ont bouleversé. Je crois qu’il devrait vous toucher également.

    Que seraient les plages sans les jolies filles, et le monde sans les belles dames de cette trempe !

    À vous,

    R.C. Vaudey

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    1. Cher Vaudey,

      Je vais aller rendre visite à Anne. Ce doit être une femme anti-bonne-femme. Je vous fais confiance.

      Amitiés balnéaires,

      Schiffter

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  3. Cher Schiffter,

    Le lien que je vous ai signalé mène à Soliloquio en Blanco y Negro, ce long poème dont je vous parlais, qui est donné, dans la deuxième partie du recueil, également en français. Je serais surpris qu’il ne vous touche pas, mais pour moi je vous ai dit ce que j’en avais ressenti.

    J’ai lu, aussi, sur le blog, les papiers du mois d’août, dont Luna, qui ont des traductions françaises. Tout le reste m’est totalement obscur, ne lisant ni ne parlant l’espagnol. J’ai cru comprendre que ce n’était pas votre cas.

    Je vous remercie de votre confiance, dans tous les cas, et si vous trouvez ce que vous dites dans le recueil dont je vous parle, cela voudra dire que si nous avons une même haine de la bonne-femme, nous n’en avons pas la même définition.

    Portez-vous bien, cher Nihiliste-Balnéaire,


    R.C. Vaudey

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