On voudra bien excuser le philosophe sans qualités de se présenter devant l'objectif le cheveu un peu plat (rien de moins télégénique que le gel capillaire "effet ouètelouque") et de parler avec un débit monocorde et las. On tiendra compte des conditions difficiles du tournage — effectué à l'heure habituelle de la sieste de l'interviouvé et cela dans un restaurant parisien inhospitalier tenu par des jeunes branchés et bruyants. Aussi dénué de qualités soit-il, le philosophe a refusé le recours à toute doublure et assuré la totalité des cascades.
Remarque : On voudra bien rectifier l'intitulé apparaissant sur la video — lire : gnangnan et non "ganagan".
Remarque : On voudra bien rectifier l'intitulé apparaissant sur la video — lire : gnangnan et non "ganagan".
Frédéric, vous êtes beau, et d'une classe ! Et pas plapla du tout.. Enfin.. il va falloir que je réécoute parce que j'étais surtout fascinée par votre regard.. :-)
RépondreSupprimerExcuser que voilà bien quelque chose d'embarrassant ! au delà on voudra bien admirer le regard vif et le sourire flottant entre nostalgie et éclat de rires .. sans compter naturellement les propos d'un philosophe peut être sans qualités quoi que que je m'interroge sur ce que veut dire "philosophe sans qualités", mais non sans intelligence et panache ! Merci à vous
RépondreSupprimerBonjour cher Frédéric,
RépondreSupprimerle corps présent, c'est toujours un peu de chaleur humaine, n'est-ce pas...
Quant aux cheveux, mais ils sont très bien voyons!
Cela étant, peut-être pourriez vous réfléchir à cette interviou, comme vous dites, comme inaugurant une prochaine série à venir?
Quand bien même on ne donnerait d'un mets qu'à celui qui en est affamé.
Je ne trouve pas votre prestation mauvaise. J'avoue que je vous ai trouvé une certaine classe même.
RépondreSupprimerEt il me semble que c'est quand on se sent à l'aise devant un média, qu'il faut commencer à s'inquiéter.
Vous êtes un vrai charmeur, Monsieur Schiffter... Vos cours au lycée ressemblent-ils à vos "intervioux" ?
RépondreSupprimerÉtant élève au lycée où notre "philosophe sans qualités" enseigne, on peut dire que même crevé par deux heures de sport acharnées avant le cours de philosophie, n'ont pu me faire dormir. Je voit là un talent oratoire qui absorbe toute mon attention. Malheureusement pour lui, cela ne marche pas sur tout le monde. Si vous voyez à qui je peut faire allusion cher monsieur Schiffter.
RépondreSupprimerChers visiteurs, vos compliments me touchent — même si, comme disait l'autre, ils sont sincères.
RépondreSupprimerClément Rosset définit le chichi comme "l'inquiétude à l'idée qu'en acceptant d'être cela qu'on est, on accorde du même coup qu'on n'est que cela".
RépondreSupprimerCette définition me semble assez proche de ce que Cioran appelle l'inconvénient d'être né.
Comment ne pas admettre l'idée qu'en acceptant d'être cela qu'on est, on accorde du même coup qu'on n'est que cela - un rien qui s'agite, pour Cioran -, pour le meilleur et pour le pire? Cette remarque vaut évidemment si l'on remplace "cela qu'on est" par CELUI QU'ON EST.
Tristan
Vous avez raison, Tristan, de rappeler la définition du "chichi" dans les termes mêmes de Clément Rosset. Mais je crois qu'il dit aussi ceci (de mémoire) à propos de ce que l'on est ou de celui que l'on est : "presque rien, et, bientôt, plus rien du tout". Or, le "chichi" est bien un refus d'admettre ce réel là : de n'être pas grand chose et, assez vite, plus rien. Chacun le sait, nul ne veut le savoir et l'accepter.
RépondreSupprimerTransmettre le savoir penser ! Ca me semble encore plus ambitieux que vouloir transmettre le savoir vivre..
RépondreSupprimerApprendre à penser pour soi. Si cela intéresse les autres, tant pis pour eux...
RépondreSupprimerJe suis certaine que vous êtes plus généreux que vous ne voulez le faire croire.. Sinon, tant pis pour moi !
RépondreSupprimerQuelle joie de pouvoir retrouver ma "minute philosophique" en consultant votre blog quotidiennement.
RépondreSupprimerSincèrement.
Justine.
Hello, chère Justine, content de votre visite. Revenez souvent. Je vous embrasse.
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