mardi 30 mai 2017
vendredi 26 mai 2017
mercredi 17 mai 2017
mardi 9 mai 2017
Otium cum litteris — III
J’ai reçu la revue Grand Trouble conçue et publiée aux Cahiers dessinés par mon ami
Frédéric Pajak. On y découvre ou retrouve des photographes, des peintres, des
dessinateurs qui font partie de sa bande ou de son club de cœur. On y lira le
passionnant entretien donné par le cinéaste Habbas Fahdel — auteur du film Homeland-Irak, année zéro. On s’arrêtera
aussi sur des articles aux thèmes variés. Pajak signe un pamphlet contre le
snobisme moderniste de la fin de la peinture, Michel Thévoz évoque les liens
qui relient l’art, l’argent et la mort, Patrick Declerck fait l’éloge des
clochards, Philippe Garnier se livre à une phénoménologie du bâillement,
Matthieu Gounelle conte la mélancolie des météorites, Delfeil de Ton met en
scène les clowns Palomar et Zigomar, Jacques Roman se rappelle les paires de
chaussures de sa vie, Julie Bouvard rend hommage à Gogol, Jean-Paul Demoule se
demande si nos déchets actuels ne seront pas des trésors demain, Jean-Baptiste
Harang explicite le mot «trouble», Christophe Diard parle de l’exil de
Gombrowitz, Michael Stokes disserte sur l’assourdissement, Jacques Vallet
présente le peintre torturé Uroch Tochkovitch. Quant à moi, je confesse ma
nostalgie de l’âge d’or de la soumission — de ce temps où les arabo-musulmans
civilisaient le monde occidental judéo-chrétien. Grand Trouble se présente comme une publication de belle facture,
très intellectuelle, très artistique, très raffinée. On peut l’acheter en
librairie ou à l’occasion du vernissage public qui aura lieu le 11 mai à la
Halle Saint-Pierre — 2, rue Ronsard à Paris dans le 18e
arrondissement. L’exposition des œuvres originales, photographies, dessins et
tableaux, durera jusqu’au 30 juillet 2017. (CLIC)
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