vendredi 25 mai 2012

Aspect glissant, narcissique et aujourd'hui radiodiffusé du nihilisme balnéaire


Aujourd'hui, à 17 h, dans l'émission Sur la route de France Culture, on pourra faire la connaissance de Lee Ann Curren, fille jolie comme tout d'un grand styliste de la glisse houleuse et, éventuellement, écouter divaguer le tôlier de ce blogue, longboarder sans qualités.  

samedi 19 mai 2012

Le plaisir des temps morts


Jeune abonnée au blogue du PSQ

Il y a deux ans, j’ouvrais ce blogue avec l’unique intention de me divertir — et décidé à le fermer sitôt qu’il me lasserait. Comme on peut le voir, je m’amuse toujours à le tenir et, à en croire les statistiques, il attire du monde. Pour quelles raisons ? Les plus mauvaises, je l’espère. Car, comme disait mon cher Oscar Wilde, «dans un siècle où l’on ne prend au sérieux que les imbéciles, je vis dans la terreur de n’être pas incompris». 

lundi 14 mai 2012

Aspect glissant, narcissique et plutôt malpoli du nihilisme balnéaire


 L'art de voler une vague

Nombre de défauts en moi me déplaisent — déplaisir heureusement atténué par certaines qualités qui me rendent détestable aux yeux de bien des gens.


samedi 12 mai 2012

No se puede vivir sin amar — 12


Éric Fischl


«Elle a dû me dire une fois de plus: “C’est tout de même curieux que tu puisses ainsi me soupçonner de coucher avec des hommes.” Je lui dis : “Voyons ! Si un homme t’offrait cinq mille francs par mois, même seulement pour lui faire certaines choses, avoue que tu accepterais peut-être. Cinq mille francs par mois, c’est une somme.” Tout de suite alors, son visage défait, et une crise de larmes. Je n’ai pu que lui demander pardon, lui dire qu’une fois de plus je plaisantais. — “Oui, oui, tu dis souvent que tu plaisantes, au fond, je sens bien à ton ton que tu parles sérieusement. Comment peux-tu me dire de ces choses? J’en suis arrivée à appréhender de nous trouver ensemble. Je sais bien que tu penses cela vraiment de moi.” J’ai alors ce mot qui n’était pas fait pour arranger : “Je le pense de toutes les femmes.”»

Paul Léautaud
Journal particulier (1935)