dimanche 13 juin 2010

Du nihilisme comme de l'un des beaux-arts

3 commentaires:

  1. En l'occurrence, comme souvent chez le grand Sam, le nihilisme flirte avec la rédemption et il aime ça, le nihilisme. Les regards échangés entre Pike et ses hommes alors qu'ils viennent de tuer le tyranneau mexicain et que tout pourrait s'arrêter là avant qu'ils décident quand même d'en finir en abattant le conseiller militaire allemand est un des moments les plus ambigus qu'on puisse imaginer: pulsion suicidaire ou décision de faire enfin quelque chose de bien et jusqu'au bout?

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  2. Pulsion de carnage et rédemption, ou autre raison saisie sur l'instant, tel est le sublime nihilisme de cette scène. Terrible film dans lequel les enfants se livrent à des jeux cruels (le début), les femmes se vendent et tirent dans le dos, les hommes tuent pour de l'argent et, aussi, pour tuer.

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  3. Si vous ne l'avez déjà vu, je vous recommande Le Grand Silence, avec Jean-Louis Trintignant et Klaus Kinski. Le réalisateur, Sergio Corbucci, fut obligé de refaire la fin car la première version avait été jugée trop nihiliste. C'est vous dire.

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