À cause d' une référence à la peinture d'Éric Fischl qui accompagne son incipit, on voit que l'auteur projette peut-être d'écrire un livre d'inspiration expressionniste, ou de faire un pastiche. Son incipit est insolite et un peu inquiétant. Le narrateur parle au style indirect et il nous introduit dans un univers morbide, névrotique, qui sera une accumulation de déformations de la réalité, dans le but de nous faire éprouver certaines émotions. Nous sommes aussi dans le monde gris et triste des classes moyennes. Edward Hopper avait déjà peint l'envers du rêve américain, mais dans un style plutôt naturaliste. Le retour à l' expressionnisme peut s'expliquer par la similitude vague que l'on découvre entre la crise du monde actuel et celle des années 1930. La même peur de la guerre, qui hantait l'expressionnisme allemand, se retrouve chez Fischl, dans sa sculpture, qui a fait scandale, de la femme tombant du World Trade Center. Néanmoins, la référence picturale de l'auteur est plus riche, à cause de l'ambiguïté du peintre. En réalité, le style de Fischl baigne dans la couleur et la lumière de l'impressionnisme. Le théâtre sera peut-être une autre source d'inspiration pour l'auteur, avec Strindberg. Mais ce sera surtout le cinéma qui l'inspirera, car celui-ci a énormément influencé l'expressionnisme. L'auteur sait sans doute aussi que l'expressionnisme est une étiquette réductrice. Edvard Munch, c'est "Le Cri" pour toujours, le tableau à éviter quand on l'expose !
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
Pas de publicité s.v.p.
Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
PAS DE PUBLICITÉ S.V.P.
Le reflux
Pas de publicité, s.v.p.
Exercices de lucidité
Pas de publicité, s.v.p.
Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
PAS DE PUBLICITÉ S.V.P.
EN LIBRAIRIE LE 28 AOÛT 2013 Livre apprécié d'une lady-dandy stylée.
PAS DE PUBLICITÉ S.V.P.
Pas de publicité, s.v.p.
L'ennui est ma passion.
Pas de publicité, s.v.p.
Contre les marchands de sagesse
Pas de publicité, s.v.p.
Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
Pas de publicité, s.v.p.
J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
À cause d' une référence à la peinture d'Éric Fischl qui accompagne son incipit, on voit que l'auteur projette peut-être d'écrire un livre d'inspiration expressionniste, ou de faire un pastiche. Son incipit est insolite et un peu inquiétant. Le narrateur parle au style indirect et il nous introduit dans un univers morbide, névrotique, qui sera une accumulation de déformations de la réalité, dans le but de nous faire éprouver certaines émotions. Nous sommes aussi dans le monde gris et triste des classes moyennes. Edward Hopper avait déjà peint l'envers du rêve américain, mais dans un style plutôt naturaliste.
RépondreSupprimerLe retour à l' expressionnisme peut s'expliquer par la similitude vague que l'on découvre entre la crise du monde actuel et celle des années 1930. La même peur de la guerre, qui hantait l'expressionnisme allemand, se retrouve chez Fischl, dans sa sculpture, qui a fait scandale, de la femme tombant du World Trade Center.
Néanmoins, la référence picturale de l'auteur est plus riche, à cause de l'ambiguïté du peintre. En réalité, le style de Fischl baigne dans la couleur et la lumière de l'impressionnisme.
Le théâtre sera peut-être une autre source d'inspiration pour l'auteur, avec Strindberg. Mais ce sera surtout le cinéma qui l'inspirera, car celui-ci a énormément influencé l'expressionnisme.
L'auteur sait sans doute aussi que l'expressionnisme est une étiquette réductrice. Edvard Munch, c'est "Le Cri" pour toujours, le tableau à éviter quand on l'expose !