Première journée de juillet. La marée monte depuis longtemps. Comme si leur mécanisme s’épuisait, les séries de vagues arrivent mollement. Couchée sur sa planche, la surfeuse a un peu froid. Elle décide de sortir de l’eau. Elle attend l’ultime vague qui la ramènera sur le sable. Une ondulation se dessine. Elle rame dans sa direction. Elle opère un demi-tour, rame de nouveau vivement pour démarrer et se lève. L’onde lui offre son flanc gauche. Peu puissante, elle lui permet quand même de glisser prestement et de goûter à quelques instants de jubilation. Fin de la session.
samedi 3 juillet 2010
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Manchotte ou pingouine ?
RépondreSupprimerEn tout cas, le bel oiseau est bagué.
je vous envie.
RépondreSupprimermircea
C'est sur de telles vagues que surfe l'amoureux, le reste le laisse d'huile.
RépondreSupprimerC'est sur de telles vagues que l'artiste glisse, les mots sont des vagues transparentes, se plait-il à penser, les phrases doivent comme la flâneuse de l'onde se laisser embrasser, ainsi peut-être embraseront-elles un regard.
Bien à vous et à la flâneuse.
Philippe Chauché
"C'était un temps béni, nous étions sur les plages"
RépondreSupprimerGuillaume Apollinaire
Je la préfère de loin à Pamela Anderson. De près, ce doit être encore mieux...
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est "Pamela Anderson" ?
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