En traînant ce matin à la petite Chambre d'amour, je pensais à cette réforme des retraites qui a suscité tant de «remuements» — pour parler comme Machiavel — chez les salariés. Ce fut pitié, me disais-je en regardant la mer, d'entendre les bureaucraties syndicales et les partis de gauche opposer aux arguments économiques du gouvernement d'autres arguments économiques. Misère de la raison comptable!, me suis-je écrié in petto. La question n'est pas là! Allonger les années passées au travail est criminel. Un gang de technocrates au pouvoir vient de voler aux gens du temps à vivre. Il s'agit d'un casse existentiel. Jamais l'idée anarchiste de récupération prolétarienne n'a eu autant de sens qu'aujourd'hui, ai-je songé remarquant que le ciel s'éclaircissait. Alors, je me suis posé sur un banc et j'ai écrit ces quelques lignes.
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