En une
quinzaine d’années de journalisme, Aude Lancelin a d’abord fâché tout
rouge contre elle Jean d’Ormesson, Alain Minc, Alain Finkielkraut, Jean Daniel, Laurent Joffrin; déclenché ensuite un rire mondial inextinguible en révélant l’influence
déterminante de Jean-Baptiste Botul sur la pensée de Bernard-Henri Lévy; suscité enfin l’irritation de François Hollande au point qu’il exigea et obtint
son éviction de L’Obs.
À ces trois
raisons de lire Le monde libre (clic) j’en
ajoute une quatrième : ce n’est pas seulement un rapport précis sur les
mœurs d’une presse larbinisée, mais un pamphlet dont
l’élégante ironie eût enchanté Madame du Deffand. Les têtes plates qui détestaient la
journaliste Aude Lancelin, vont enrager de la savoir écrivain.