Cher Frédéric, Les années passent mais...si on le choisit(pas de galimatias philosophiques dans mon propos).Ecoutons nos jeunes hommes: http://www.dailymotion.com/video/xd45jh_henri-salvador-extrait-du-concert_webcam https://www.youtube.com/watch?v=XRXJyw200TI Bien à vous,
Jamais un changement? Supposons un bref... moment que ce brave toutou, certes intemporel en BD, soit fait de chair et d'os et soit âgé grosso modo de 10 ans; encore dix de plus, et il se rendra compte alors, s'il est encore capable de se rendre compte de quelque chose, que tout change énormément, au contraire.
Certes, tout change, mais on est toujours aussi seul, avec notre besoin de plaire, nos rancunes, nos tristesses, nos petites mesquineries, non ? Et il faut toujours bien une dizaine d'années pour faire un musicien convenable, sans compter le talent. Et plus encore pour protéger nos énigmes. Catherine
Pour un musicien, je veux bien; pour un chien, c'est un peu différent je le crains; maintenant, si le temps n'est qu'une apparence, un phénomène qui cache la seule réalité, la seule "chose en soi", celle d'une Volonté aveugle et impersonnelle, ce qu'en un sens (?) je serais assez enclin à croire avec Schopenhauer, cela change tout; ou plutôt rien pour le musicien, le philosophe ou le chien, comme semble l'attester l'affection qu'Arthur et son caniche avaient l'un pour l'autre...
Bien entendu, Catherine, je suis tout à fait d'accord avec vous concernant la première phrase de votre com. Pour les énigmes... Disons qu'elles me laissent d'habitude perplexe: ce jeu que leur auteur espère protecteur en vaut-il toujours la chandelle... A cet égard l'homme me paraît souvent un animal trop méfiant et craintif, en cela plus chat que chien... Enfin, comme je pensais bien sûr au changement qu'apporte la mort, je précise que c'est moins la mienne que j'abomine que celle des êtres que j'aime, amputation et torture... à vie, soit dit sans jeu de mots censé être porteur de sens, et en ce qui concerne la mienne, moins sa réalité -n'ayant pas besoin d'un Epicure pour m'apprendre que les êtres qui n'existent pas ne souffrent pas-, que certaines agonies qui la précèdent parfois, sans parler des signes annonciateurs plus lointains qu'évoque La Fontaine, en les mentionnant par l'intermédiaire de la Mort personnifiée elle-même, dans une fable dont le titre m'est sorti de l'esprit, veuillez m'en excuser. Mais bien entendu, en bon petit canidé, bien que plus porté à la méditation que la moyenne de son espèce, notre sympathique petit Snoopy, même allongé sur le dos en équilibre miraculeux sur la crête de sa niche, n'a cure de ces anticipations... Tant mieux pour lui; encore que les derniers regards de détresse que m'avait jeté mon adorable petite chienne il y a de nombreuses années alors que je lui caressais la tête me hantent encore parfois, sous forme de douleur et de point d'interrogation...
Michel Houellebecq est "malade", qu'on lui foute la paix. Il écrit pour gagner son beurre ce que veut le public porcherie "de nos jours", comme l'ont fait, certes d'une autre façon, mais les temps ont changés, Thierry S., que je salue s'il lit ses lignes et à qui je souhaite de beaucoup travailler, pour nous, ou du moins pour moi et m'en"chanter" avec de nouvelles créations et avec sa voix que je ne trouve pas "PD" du tout, et ALG avec "leurs amis les chanteurs". Il a écrit "L'extension", il a écrit "Plateforme" et cette phrase qui me l'a fait découvrir et qui m'enchante encore et me fait toujours sourire :"Pour écrire des poèmes, un poète doit rester vivant." C'est suffisant.
Qu'on lui foute la paix, et que ton roman se vende bien Michel. Laisse causer, on s'en branlouille, non? A.
A Oscar : je ne comprends pas toujours ce que je dis, et encore moins ma dernière phrase qui reste pour moi une énigme. J'aurais pu dire à la place de « protéger », éclairer, picorer, hâter ? Et sinon, nous avons trop souvent été les gestionnaires de nos vies, quand il aurait fallu en être les poètes. Qui peut se prétendre poète de sa vie, à part quelques losers magnifiques, et Snoopy ? Catherine
A Catherine: Pour ma part je trouve que le mot qui vous est venu en premier, spontanément, était le plus juste, Catherine; qu'on craint trop souvent de se découvrir, qu'on se cache en croyant de manière illusoire se protéger ainsi d'agresseurs potentiels; "Poète de sa vie?" En un sens Rimbaud a ambitionné de l'être je crois, et même davantage; vous savez ce qu'il en est advenu, et qu'il avoue dans "Une saison en enfer"; sans parler de la fin de l'aventure, très loin de toute poésie... un amateur de grandiloquence pourrait évoquer à ce propos "la chute de Lucifer"...
Quant à Snoopy, à l'image souvent de son maître Charlie Brown, en se laissant bercer par une rêverie vaguement métaphysique, n'exprime-t-il pas surtout l'absurdité de tout, et la mélancolie pudique qu'elle inspire à son créateur? Je parle de celui de Snoopy bien sûr, car le Créateur du tout, même s'il est niché dans ce tout même, je ne crois guère à une intention quelconque de sa part, qui du reste, si elle existait, ne pourrait que me sembler exécrable... Ne dit-on pas en effet qu'on juge un arbre à ses fruits? Et j'aurais tendance à donner raison à Leopardi quand il écrit que "tout ce qui est, est mal". Je ne puis me permettre de m'étendre davantage ici, ce message est déjà bien long; je vous suggèrerais donc juste, si vous désirez des formulations plus explicites sans raffoler pour autant des puissantes mais parfois un peu redondantes démonstrations de Schopenhauer, de lire... un POEME: "Le genêt" (in "Canti")...
"Losers magnifiques?" L'adjectif me laisse dubitatif davantage que le nom, lequel en effet peut être employé à propos de tous les humains et même de tous les êtres vivants... Excusez-moi si je vous parais par trop pessimiste; du moins je puis vous assurer qu'il ne s'agit pas d'une simple pose...
"Losers magnifiques", en effet, ça fait un peu "cliché", expression très souvent rencontrée dans mon télérama à propos de personnages de films que j'aime bien. Je me suis précipitée dans l'expression sans réfléchir. Mais il faut bien leur rendre hommage de temps en temps. Bien à vous, Catherine
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
Une de plus !
RépondreSupprimerhttp://www.macmillan.org.uk/Aboutus/News/Latest_News/BoozyBritsspendalmostayearoftheirliveshungover.aspx
Cher Frédéric,
RépondreSupprimerLes années passent mais...si on le choisit(pas de galimatias philosophiques dans mon propos).Ecoutons nos jeunes hommes:
http://www.dailymotion.com/video/xd45jh_henri-salvador-extrait-du-concert_webcam
https://www.youtube.com/watch?v=XRXJyw200TI
Bien à vous,
Jamais un changement? Supposons un bref... moment que ce brave toutou, certes intemporel en BD, soit fait de chair et d'os et soit âgé grosso modo de 10 ans; encore dix de plus, et il se rendra compte alors, s'il est encore capable de se rendre compte de quelque chose, que tout change énormément, au contraire.
RépondreSupprimerCertes, tout change, mais on est toujours aussi seul, avec notre besoin de plaire, nos rancunes, nos tristesses, nos petites mesquineries, non ?
RépondreSupprimerEt il faut toujours bien une dizaine d'années pour faire un musicien convenable, sans compter le talent.
Et plus encore pour protéger nos énigmes.
Catherine
Pour un musicien, je veux bien; pour un chien, c'est un peu différent je le crains;
RépondreSupprimermaintenant, si le temps n'est qu'une apparence, un phénomène qui cache la seule réalité, la seule "chose en soi", celle d'une Volonté aveugle et impersonnelle, ce qu'en un sens (?) je serais assez enclin à croire avec Schopenhauer, cela change tout;
ou plutôt rien pour le musicien, le philosophe ou le chien, comme semble l'attester l'affection qu'Arthur et son caniche avaient l'un pour l'autre...
Bien entendu, Catherine, je suis tout à fait d'accord avec vous concernant la première phrase de votre com.
RépondreSupprimerPour les énigmes... Disons qu'elles me laissent d'habitude perplexe: ce jeu que leur auteur espère protecteur en vaut-il toujours la chandelle...
A cet égard l'homme me paraît souvent un animal trop méfiant et craintif, en cela plus chat que chien...
Enfin, comme je pensais bien sûr au changement qu'apporte la mort, je précise que c'est moins la mienne que j'abomine que celle des êtres que j'aime, amputation et torture... à vie, soit dit sans jeu de mots censé être porteur de sens, et en ce qui concerne la mienne, moins sa réalité -n'ayant pas besoin d'un Epicure pour m'apprendre que les êtres qui n'existent pas ne souffrent pas-, que certaines agonies qui la précèdent parfois, sans parler des signes annonciateurs plus lointains qu'évoque La Fontaine, en les mentionnant par l'intermédiaire de la Mort personnifiée elle-même, dans une fable dont le titre m'est sorti de l'esprit, veuillez m'en excuser.
Mais bien entendu, en bon petit canidé, bien que plus porté à la méditation que la moyenne de son espèce, notre sympathique petit Snoopy, même allongé sur le dos en équilibre miraculeux sur la crête de sa niche, n'a cure de ces anticipations...
Tant mieux pour lui;
encore que les derniers regards de détresse que m'avait jeté mon adorable petite chienne il y a de nombreuses années alors que je lui caressais la tête me hantent encore parfois, sous forme de douleur et de point d'interrogation...
http://blogs.mediapart.fr/blog/sylvain-bourmeau/020115/un-suicide-litteraire-francais
RépondreSupprimerMichel Houellebecq est "malade", qu'on lui foute la paix. Il écrit pour gagner son beurre ce que veut le public porcherie "de nos jours", comme l'ont fait, certes d'une autre façon, mais les temps ont changés, Thierry S., que je salue s'il lit ses lignes et à qui je souhaite de beaucoup travailler, pour nous, ou du moins pour moi et m'en"chanter" avec de nouvelles créations et avec sa voix que je ne trouve pas "PD" du tout, et ALG avec "leurs amis les chanteurs".
RépondreSupprimerIl a écrit "L'extension", il a écrit "Plateforme" et cette phrase qui me l'a fait découvrir et qui m'enchante encore et me fait toujours sourire :"Pour écrire des poèmes, un poète doit rester vivant." C'est suffisant.
Qu'on lui foute la paix, et que ton roman se vende bien Michel. Laisse causer, on s'en branlouille, non?
A.
A Oscar : je ne comprends pas toujours ce que je dis, et encore moins ma dernière phrase qui reste pour moi une énigme. J'aurais pu dire à la place de « protéger », éclairer, picorer, hâter ?
RépondreSupprimerEt sinon, nous avons trop souvent été les gestionnaires de nos vies, quand il aurait fallu en être les poètes. Qui peut se prétendre poète de sa vie, à part quelques losers magnifiques, et Snoopy ?
Catherine
A Catherine:
RépondreSupprimerPour ma part je trouve que le mot qui vous est venu en premier, spontanément, était le plus juste, Catherine; qu'on craint trop souvent de se découvrir, qu'on se cache en croyant de manière illusoire se protéger ainsi d'agresseurs potentiels;
"Poète de sa vie?" En un sens Rimbaud a ambitionné de l'être je crois, et même davantage; vous savez ce qu'il en est advenu, et qu'il avoue dans "Une saison en enfer"; sans parler de la fin de l'aventure, très loin de toute poésie...
un amateur de grandiloquence pourrait évoquer à ce propos "la chute de Lucifer"...
Quant à Snoopy, à l'image souvent de son maître Charlie Brown, en se laissant bercer par une rêverie vaguement métaphysique, n'exprime-t-il pas surtout l'absurdité de tout, et la mélancolie pudique qu'elle inspire à son créateur? Je parle de celui de Snoopy bien sûr, car le Créateur du tout, même s'il est niché dans ce tout même, je ne crois guère à une intention quelconque de sa part, qui du reste, si elle existait, ne pourrait que me sembler exécrable...
Ne dit-on pas en effet qu'on juge un arbre à ses fruits?
Et j'aurais tendance à donner raison à Leopardi quand il écrit que "tout ce qui est, est mal".
Je ne puis me permettre de m'étendre davantage ici, ce message est déjà bien long; je vous suggèrerais donc juste, si vous désirez des formulations plus explicites sans raffoler pour autant des puissantes mais parfois un peu redondantes démonstrations de Schopenhauer, de lire... un POEME: "Le genêt" (in "Canti")...
"Losers magnifiques?" L'adjectif me laisse dubitatif davantage que le nom, lequel en effet peut être employé à propos de tous les humains et même de tous les êtres vivants... Excusez-moi si je vous parais par trop pessimiste; du moins je puis vous assurer qu'il ne s'agit pas d'une simple pose...
"Losers magnifiques", en effet, ça fait un peu "cliché", expression très souvent rencontrée dans mon télérama à propos de personnages de films que j'aime bien.
RépondreSupprimerJe me suis précipitée dans l'expression sans réfléchir.
Mais il faut bien leur rendre hommage de temps en temps.
Bien à vous,
Catherine