Descartes se proposait de “bien juger pour bien faire” ; Wittgenstein, quant à lui, de “bien faire et ne rien dire.” Je me demande si, à ce stade de ma vie et un peu plus réconcilié avec ma médiocrité, la sagesse ne serait pas plutôt pour moi d’observer la maxime inverse — tout aussi inapplicable — : bien dire et ne rien faire.
In Sur le blabla et le chichi des philosophes
P.U.F.
Bien dire, c'est faire, et c'est faire amplement: vous le prouvez ici et dans vos livres, cher ami.
RépondreSupprimerMerci du compliment, cher Jérôme. Je vous le retourne illico.
RépondreSupprimerQuelle médiocrité? Rien ici de ce genre.
RépondreSupprimerPuisque nous en sommes aux citations…
RépondreSupprimer«Quand elle s’exprime, la lucidité ajoute à la dureté du réel. », cher Frédéric.
in Le bluff éthique – Frédéric Schiffter – J’ai lu, essai, 9089, p 69.
A vous, Virginie.
Je ne résiste pas, cher Frédéric, au plaisir d'évoquer une fois de plus Omar Khayyâm.
RépondreSupprimer"Ceux qui furent puits de science,
profonds esprits sans pareils,
Flambeaux de la connaissance
et de leur temps la merveille,
Ils ont erré comme nous
égarés dans la nuit sombre;
Ils n'ont que tissé des contes,
avant l'éternel sommeil."
On peut essayer aussi "ne rien dire et ne rien faire"...
RépondreSupprimerIllustration :
"All day doing nothing", Angelo Plessas (2006)
http://www.alldaydoingnothing.com/
Si on a l'idée de cliquer sur le pied qui se balance,
les choses changent...pour mieux rester elles-mêmes !...
humour irrésistible ...
Une lucidité heureuse, est-ce possible ?
AP, artiste grec né en 1974, nombreuses créations, dont web interactives
http://www.angeloplessas.com/index.php?/bio/
Bien à vous,
Sylvia