Il y a de cela très longtemps je me retrouvai, un samedi soir où les longues tiges fluorescentes se ramifient, dans une sorte de hangar enfumé par je ne sais quel incendie et parfumé à la bière. Des gobelets en plastique jonchaient le sol. Un être vivant (une fille?) s'approcha de moi et me dit "On ne va jamais y arriver", et elle m'embrassa. Ce jour-là j'eus l'étrange sensation qu'il y avait soudainement une sorte de présence. Peut-être bien en effet y avait-il quelqu'un d'autre, mais qui? Ses prédictions se réalisèrent et je me dis à présent qu'il se trouve probablement de temps à autre dans l'espace parcouru, des autres, et que ces autres doivent probablement penser ce que me dit à l'époque cette étonnante apparition. Admettons que vous disiez vrai, je veux bien reconnaître mon erreur, il y aurait donc des autres. Mais s'ils existent, ce sont des filles. Sur ce point, je n'en démordrai pas.
Mais si nous laissons paraitre aux autres que certaines choses, ces autres nous collent une personnalité qui est déformée. Je ne pense pas que cela nous aide à se connaitre mieux nous-même.
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le reflux
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Exercices de lucidité
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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EN LIBRAIRIE LE 28 AOÛT 2013 Livre apprécié d'une lady-dandy stylée.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
Il y a de cela très longtemps je me retrouvai, un samedi soir où les longues tiges fluorescentes se ramifient, dans une sorte de hangar enfumé par je ne sais quel incendie et parfumé à la bière. Des gobelets en plastique jonchaient le sol. Un être vivant (une fille?) s'approcha de moi et me dit "On ne va jamais y arriver", et elle m'embrassa.
RépondreSupprimerCe jour-là j'eus l'étrange sensation qu'il y avait soudainement une sorte de présence. Peut-être bien en effet y avait-il quelqu'un d'autre, mais qui?
Ses prédictions se réalisèrent et je me dis à présent qu'il se trouve probablement de temps à autre dans l'espace parcouru, des autres, et que ces autres doivent probablement penser ce que me dit à l'époque cette étonnante apparition.
Admettons que vous disiez vrai, je veux bien reconnaître mon erreur, il y aurait donc des autres. Mais s'ils existent, ce sont des filles. Sur ce point, je n'en démordrai pas.
Je est un autre et l'autre c'est médicalement, littéralement et dans tous les sens incompatible (voir rejet).
RépondreSupprimerEt en cela Paul Valery avait raison : le faux est souvent plus simple que le vrai.
RépondreSupprimerCher professeur,
RépondreSupprimerest-ce pour cela que les personnes paraissent si souvent fausses ?
Nous sommes aussi des inconnus pour nous-mêmes, chère élève...
RépondreSupprimerMais si nous laissons paraitre aux autres que certaines choses, ces autres nous collent une personnalité qui est déformée. Je ne pense pas que cela nous aide à se connaitre mieux nous-même.
RépondreSupprimerEn attendant, d'après ce que nous avons pu voir, vous étiez très élégante aujourd'hui.
SupprimerJe vous remercie..
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