En effet, sans illusions, l'être humain se vide et meurt.
Alors autant choisir les plus belles : l'Amour et le Beau ; la seule différence avec le commun des mortels, c'est que le 'revenu de tout' décide volontairement de ses illusions, et, partant, pris dans celles-ci, il peut en sortir quand il le veut.
à midi, le net de tout péché, car enfin revenu de tout le prestige, des pompes et des fastes du péché, reconnaît enfin que le sexe des anges est féminin, et tombe à genoux, en béatitude d'amour sanctifié!
On pourrait peut-être même répondre à ce Cioran-là par ce Cioran-ci, récemment déposé ici par un de vos commentateurs: "Il n'y a rien de plus dangereux que la volonté de ne pas être dupe"... Et au fond, quoi de plus logique que celui qui a tout prévu, parce qu'il est "revenu de tout", se retrouve surpris - au point d'en être midinettisé - par le "surgissement de l'imprévisible"?...
Non, Calliclès, ça c'est le commun des mortels, le commun des mortels est un drogué, qui peut en effet se bercer de "demain j'arrête" ridicules et risibles. Pour le 'revenu de tout' véritable ( vous n'avez pas à croire sur parole que j'en suis un, prenez-moi pour un vulgaire drogué si ça vous chante ;-) ) quand l'illusion s'arrête, ça ne l'affecte pas, il ne bouge ni d'un poil ni d'un millimètre.
Les désillusionnés fréquentant ce blogue ne donnent-ils pas, par là, une trop grande importance au hasard, plutôt à la normale contingence, à l'image d'un auteur sans qualités qui écrit, "Quant à donner une cohérence à mon existence... Le hasard s'en charge".
" [...] Le breuvage de la naissance est potion de mort" Epicure
Avant tout, je m'adresse à l'hôte de ces lieux : je ne sais pas à quel point vous autorisez le bavardage dans le fil de vos commentaires, vous fixez les règles, de toute façon vous êtes libre de publier ou non ce message. Je fais comme si c'était permis, advienne que pourra.
à Vincent >
C'est simple : celui qui écrit, sait ; celui qui lit, ne sait pas.
Bien que n'ayant pas une connaissance exhaustive de vos œuvres, il ne me semble pas que vous vous soyez penché (d'une certaine manière) sur l'œuvre absconse mais passionnante de Nagarjuna. Pourriez-vous éventuellement éclairer ma funeste lanterne sur le monde des illusions dans l'une de vos prochaines interventions?
Salutations citadines d'un Bartleby anonyme (redondance dans les termes?), alias l'écrivain en herbe perpétuellement occupé à désherber son petit potager.
Comme il est coutume de dire, les goûts et les... ne sont pas négociables. Je m'incline donc.
Cependant, les épices de la cuisine nagarjunienne ont un rien de faisandé, ce qui pourrait nous être familiers à nous Occidentaux franchouillards, adeptes de la bonne chère.
Par ailleurs, vous qui êtes un adepte déclaré du Maître Cioran, vous avez sûrement connaissance du fait que ce dernier portait le maître indien en très haute estime, peut-être même au-delà du point d'impact Schopenhauer. Nagarjuna est en réalité le "passager clandestin" du bouddhisme, ai-je cru comprendre.
Quelque soit l'itinéraire la destination est la même et les itinéraires bis ter quater quinquies sexies septies octies novies decies... bis milliess... sont souvent impraticables et bondés... Sur le carton du mini-climatiseur que je viens d'acheter c'est marqué : "Changez d'air, Restez chez vous". C'est peut-être la meilleure façon d'arriver à destination pas trop amoché.
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
Bonjour,
RépondreSupprimerJe n’ai malheureusement pas saisi le sens de cette citation. Que signifie « revenir de tout » ?
Je vous remercie
Midinette ? Un nouveau "concept" schifftérien ?
RépondreSupprimerNe plus se bercer d'illusions. Ce qui en est encore une.
RépondreSupprimerMidinet, comme dit Georges Perros, c'est mieux.
RépondreSupprimerEncore un point pour Cioran.
RépondreSupprimerEn effet, sans illusions, l'être humain se vide et meurt.
Alors autant choisir les plus belles : l'Amour et le Beau ; la seule différence avec le commun des mortels, c'est que le 'revenu de tout' décide volontairement de ses illusions, et, partant, pris dans celles-ci, il peut en sortir quand il le veut.
Signé : un 'revenu de tout'.
Et dès lors c'est fastoche à comprendre:
RépondreSupprimerà midi, le net
de tout péché, car enfin
revenu de tout
le prestige, des pompes et des fastes du péché, reconnaît enfin que le sexe des anges est féminin,
et tombe à genoux, en béatitude d'amour sanctifié!
chez moi l'amour ne frappe pas,
RépondreSupprimeril gratte à la porte comme un chat qui veut ses croquettes.
bien entendu, je me garde bien d'ouvrir.
"(...) le 'revenu de tout' décide volontairement de ses illusions, et, partant, pris dans celles-ci, il peut en sortir quand il le veut."
RépondreSupprimerComme beaucoup de drogués, il clame qu'il arrête quand il veut...
Bien vu, Calliclès.
RépondreSupprimerCher M. Schiffter,
RépondreSupprimerOn pourrait peut-être même répondre à ce Cioran-là par ce Cioran-ci, récemment déposé ici par un de vos commentateurs: "Il n'y a rien de plus dangereux que la volonté de ne pas être dupe"...
Et au fond, quoi de plus logique que celui qui a tout prévu, parce qu'il est "revenu de tout", se retrouve surpris - au point d'en être midinettisé - par le "surgissement de l'imprévisible"?...
Bien à vous - Bernard Grandchamp
Non, Calliclès, ça c'est le commun des mortels, le commun des mortels est un drogué, qui peut en effet se bercer de "demain j'arrête" ridicules et risibles. Pour le 'revenu de tout' véritable ( vous n'avez pas à croire sur parole que j'en suis un, prenez-moi pour un vulgaire drogué si ça vous chante ;-) ) quand l'illusion s'arrête, ça ne l'affecte pas, il ne bouge ni d'un poil ni d'un millimètre.
RépondreSupprimerPour faire simple : il n'a pas peur de la mort.
Bien à vous,
"Pas peur de la mort" ?
RépondreSupprimerNe serait-ce pas là une illusion qui revient par la fenêtre quand on croit l'avoir chassée par la porte ?
Comment savoir ?
Les désillusionnés fréquentant ce blogue ne donnent-ils pas, par là, une trop grande importance au hasard, plutôt à la normale contingence, à l'image d'un auteur sans qualités qui écrit, "Quant à donner une cohérence à mon existence... Le hasard s'en charge".
RépondreSupprimer" [...] Le breuvage de la naissance est potion de mort" Epicure
Quelques lignes et le doute revient avec la vague
Il y a de ça non ? http://www.youtube.com/watch?v=dtGKHNBsU7E&feature=related
RépondreSupprimerAvant tout, je m'adresse à l'hôte de ces lieux : je ne sais pas à quel point vous autorisez le bavardage dans le fil de vos commentaires, vous fixez les règles, de toute façon vous êtes libre de publier ou non ce message. Je fais comme si c'était permis, advienne que pourra.
RépondreSupprimerà Vincent >
C'est simple : celui qui écrit, sait ; celui qui lit, ne sait pas.
Cher Frédéric Schiffter,
RépondreSupprimerBien que n'ayant pas une connaissance exhaustive de vos œuvres, il ne me semble pas que vous vous soyez penché (d'une certaine manière) sur l'œuvre absconse mais passionnante de Nagarjuna. Pourriez-vous éventuellement éclairer ma funeste lanterne sur le monde des illusions dans l'une de vos prochaines interventions?
Salutations citadines d'un Bartleby anonyme (redondance dans les termes?), alias l'écrivain en herbe perpétuellement occupé à désherber son petit potager.
Cher Bartleby,
RépondreSupprimerEst-ce mon allergie à la cuisine indienne, mais je n'ai jamais eu le désir de goûter à la philosophie au curry.
Désolé.
FS
Cher Frédéric Schiffter,
RépondreSupprimerComme il est coutume de dire, les goûts et les... ne sont pas négociables. Je m'incline donc.
Cependant, les épices de la cuisine nagarjunienne ont un rien de faisandé, ce qui pourrait nous être familiers à nous Occidentaux franchouillards, adeptes de la bonne chère.
Par ailleurs, vous qui êtes un adepte déclaré du Maître Cioran, vous avez sûrement connaissance du fait que ce dernier portait le maître indien en très haute estime, peut-être même au-delà du point d'impact Schopenhauer. Nagarjuna est en réalité le "passager clandestin" du bouddhisme, ai-je cru comprendre.
Bien à vous,
Bartleby
Cher Bartleby,
RépondreSupprimerSans être un ascète, la bonne chère franchouillarde ne me fait pas davantage saliver.
Maintenant, je me suis toujours demandé comment le Bouddha avait pu avoir tant de bedaine malgré ses jeûnes. Le riz, peut-être. Ça donne la gonflette.
Avis à qui lira !
RépondreSupprimerAttention, risque d'embouteillages sur "la voie du milieu" tant pullulent les moutons-chercheurs de sens, préférer les voies de contournement !
Source : Bison Futé.
Quelque soit l'itinéraire la destination est la même et les itinéraires bis ter quater quinquies sexies septies octies novies decies... bis milliess... sont souvent impraticables et bondés...
RépondreSupprimerSur le carton du mini-climatiseur que je viens d'acheter c'est marqué : "Changez d'air, Restez chez vous".
C'est peut-être la meilleure façon d'arriver à destination pas trop amoché.
@ Cédric
RépondreSupprimerPour moi, ce serait plutôt : Ce qu'on est ou sait, on le vit ; ce qu'on n'est pas ou ne sait pas, on l'écrit.
Mais bon, comme je l'écris... ;-)
On ne dit pas midinette mais midi pile, non ?
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