samedi 19 mai 2012

Le plaisir des temps morts


Jeune abonnée au blogue du PSQ

Il y a deux ans, j’ouvrais ce blogue avec l’unique intention de me divertir — et décidé à le fermer sitôt qu’il me lasserait. Comme on peut le voir, je m’amuse toujours à le tenir et, à en croire les statistiques, il attire du monde. Pour quelles raisons ? Les plus mauvaises, je l’espère. Car, comme disait mon cher Oscar Wilde, «dans un siècle où l’on ne prend au sérieux que les imbéciles, je vis dans la terreur de n’être pas incompris». 

11 commentaires:

  1. Une manière de faire des temps morts des temps vivants.

    RépondreSupprimer
  2. Cher Mr Schiffter

    Bien qu'étant '' métaphysiquement étranger '' au monde, donc , de votre patrie , il se trouve tout de même que je réside au Québec. Ici se passe un drame épouvantable. Suite à une annonce d'une augmentation des frais de scolarité par le gouvernement, des milliers de jeunes se sont mobilisés et manifestent dans les rues non seulement contre cette augmentation mais contre le gouvernement actuel. Certains l'appellent le printemps Érable. Les jeunes sont donc sortis de leur apathie pour prôner la révolution ( j'insiste pour ne pas mettre de majuscule) . Appréciant votre blogue , j'aimerais , s'il vous est aisé de le faire, avoir votre avis sur ce qui se passe au Québec et cette grande illusion de révolution.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Qu'on fasse donner la troupe et tout rentrera dans l'ordre.

      Mister T.

      Supprimer
    2. Cher Monsieur,

      Adressez-vous à un intellectuel français. Vous avez frappé à la mauvaise porte.

      Bien à vous,

      FS

      Supprimer
  3. "Il faut en effet une grande maturité pour comprendre que l'opinion que nous défendons n'est que notre hypothèse préférée, nécessairement imparfaite, probablement transitoire, que seuls les très bornés peuvent faire passer pour une certitude ou une vérité."


    Milan Kundera in Une Rencontre, 2009 – Gallimard- NRF- page 134.

    RépondreSupprimer
  4. « On pourrait dire à peu près […] de tout grand auteur : qu’il passe directement de la méconnaissance publique à une célébrité de mauvais aloi sans connaître jamais cet état intermédiaire où il serait à la fois connu et non trahi. Impossible en effet d’éviter ce raccourci forcé, puisque la notoriété signifie l’accession au domaine public et aux injures de toute sorte qui s’ensuivent nécessairement, - de sorte qu’entre l’obscurité et la renommée il n’y aura jamais de place pour cet idéal chimérique désigné par l’expression de « bon renom ». »
    Clément Rosset – La force majeure.

    300 000 âmes sont venues se perdre sur vos rivages…
    Le niveau monte.
    Serait-ce le signe d’un tsunami ? – symptôme, peut-être, d’un réchauffement balnéaire…

    Bien à vous, Virginie.

    RépondreSupprimer
  5. "Trompettes de la renommée, vous êtes bien mal embouchées.."

    RépondreSupprimer
  6. Magnifique photographie ! Des vagues de cheveux, des vagues de plis et de l'eau minérale.

    RépondreSupprimer
  7. Frederic,
    Je ne sais plus qui a dit que pour connaître l'homme, il ne suffit pas de le mépriser. Votre mépris fut très à la mode dans les années 30. Bouh ! que c'est laid un être humain ! :-) Du coup ce mépris simpliste reclamait un guide suprême, un surhomme musclé (surfeur ?) et pas trop subtil, enfin de deporter le peuple. Encore un peu d'efforts, vous y êtes presque. Vous êtes notre nouveau Chateaubriant. Et oui, avec un t, hélas , mais je ne suis pas sûr que vous saisissiez l'allusion...

    RépondreSupprimer
  8. c'est pas facile d'être un intello maudit.

    RépondreSupprimer

Les commentaires anonymes et fielleux seront censurés.