Bien joué! "Nous avouons nos défauts pour réparer par notre sincérité le tort qu'ils nous font dans l'esprit des autres." Mais prudence... "Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir." (ce n'est pas au penseur du surf que je vais apprendre ça...) Ce La Rochefoucauld... tout de même... Quelle épée! Bien à vous...
Si vos défauts vous appartiennent cher Frédéric, et vous les avez visiblement apprivoisés, en revanche on ne saurait trop vous remercier de partager ici vos plus belles qualités :-).
Il m’est venu, un peu tard et dans la suite de mon dernier commentaire, ce petit aphorisme que je vous donne tel quel et d’autant plus volontiers que je n’en ai pas l’usage : « On ne doit pousser le dégoût du genre humain jusqu’à sa propre personne ; sauf à viser la faute de goût. » (Qui doit pouvoir être amélioré.) C’est ce que je pense. Et, finalement, cela illustre bien votre nouvel article. Cela me fait penser à un jeu intelligent que vous pourriez offrir à vos lecteurs : polir un aphorisme, dont vous auriez donné les rudiments.
En relisant plus attentivement le texte de Léautaud et les commentaires, j’ai trouvé — dans le genre de l’aphorisme — deux perles sous la plume de Virginie (http://lecheneparlant.over-blog.com/) — dont le site m’avait déjà impressionné, et que je me permets de saluer par la même occasion ; la première, que je trouve en fait plus sensualiste que pessimiste — mais nul n’est parfait :
« Faire une arithmétique de l’amour dont la variable s’ajuste à l’aune de sa propre misogynie relève d’une pathologie bien connue : celle de l’homo-misérabilis. »
Et la seconde, tout aussi tranchante mais plus désabusée — quoique, à l’inverse… —, et digne d’un vieux briscard :
« Après tout – on a les femmes qu’on mérite. »
Si, ainsi étendu :
« Après tout – on a les lectrices qu’on mérite. »
le principe se vérifie toujours, on peut juger à cela de vos immenses mérites !
Tout cela m’amène à un deuxième jeu : non plus offrir à vos lecteurs des ébauches d’aphorismes à polir, mais découvrir celles qu’ils vous offrent dans leurs commentaires, et les polir ; ou, comme ici, les mettre en évidence(s).
- torturée par la peur de ne pas être à la hauteur, se rétracte - rentre la tête pour peu d’être effleurée. Réflexe propre à sa nature, incertaine du poids des mots, laborieuse - reptilienne.
Enfermée dans sa carapace certes efficace mais d’un éclat tout relatif, la tortue donc, avance lentement, pas à pas – au risque d’être incomprise.
Il arrive même qu’en gadouillant sur la terre ferme, paupières fermées mais yeux pourtant restés grands ouverts ; elle chemine alors, pugnace dans ses états d’âmes.
Rougissant au moindre compliment - merci, dit-elle en bredouillant.
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
Autant d'écume, quel est votre moteur?
RépondreSupprimerBien joué!
RépondreSupprimer"Nous avouons nos défauts pour réparer par notre sincérité le tort qu'ils nous font dans l'esprit des autres."
Mais prudence...
"Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir."
(ce n'est pas au penseur du surf que je vais apprendre ça...)
Ce La Rochefoucauld... tout de même... Quelle épée!
Bien à vous...
Bonjour,
RépondreSupprimerVous pratiquez uniquement le longboard? Pas de planche plus courte ou de Bodyboard?
Stéphane N. Bordeaux
Uniquement le longboard. Un tréteau à ma convenance.
SupprimerSi vos défauts vous appartiennent cher Frédéric, et vous les avez visiblement apprivoisés, en revanche on ne saurait trop vous remercier de partager ici vos plus belles qualités :-).
RépondreSupprimerCher Schiffter,
RépondreSupprimerIl m’est venu, un peu tard et dans la suite de mon dernier commentaire, ce petit aphorisme que je vous donne tel quel et d’autant plus volontiers que je n’en ai pas l’usage :
« On ne doit pousser le dégoût du genre humain jusqu’à sa propre personne ; sauf à viser la faute de goût. »
(Qui doit pouvoir être amélioré.)
C’est ce que je pense. Et, finalement, cela illustre bien votre nouvel article.
Cela me fait penser à un jeu intelligent que vous pourriez offrir à vos lecteurs : polir un aphorisme, dont vous auriez donné les rudiments.
À vous,
R.C. Vaudey
Cher Schiffter,
RépondreSupprimerEn relisant plus attentivement le texte de Léautaud et les commentaires, j’ai trouvé — dans le genre de l’aphorisme — deux perles sous la plume de Virginie (http://lecheneparlant.over-blog.com/) — dont le site m’avait déjà impressionné, et que je me permets de saluer par la même occasion ; la première, que je trouve en fait plus sensualiste que pessimiste — mais nul n’est parfait :
« Faire une arithmétique de l’amour dont la variable s’ajuste à l’aune de sa propre misogynie relève d’une pathologie bien connue : celle de l’homo-misérabilis. »
Et la seconde, tout aussi tranchante mais plus désabusée — quoique, à l’inverse… —, et digne d’un vieux briscard :
« Après tout – on a les femmes qu’on mérite. »
Si, ainsi étendu :
« Après tout – on a les lectrices qu’on mérite. »
le principe se vérifie toujours, on peut juger à cela de vos immenses mérites !
Tout cela m’amène à un deuxième jeu : non plus offrir à vos lecteurs des ébauches d’aphorismes à polir, mais découvrir celles qu’ils vous offrent dans leurs commentaires, et les polir ; ou, comme ici, les mettre en évidence(s).
À vous,
Vaudey
La tortue, cher R. C. Vaudey,
RépondreSupprimer- torturée par la peur de ne pas être à la hauteur, se rétracte - rentre la tête pour peu d’être effleurée.
Réflexe propre à sa nature, incertaine du poids des mots, laborieuse - reptilienne.
Enfermée dans sa carapace certes efficace mais d’un éclat tout relatif, la tortue donc, avance lentement, pas à pas – au risque d’être incomprise.
Il arrive même qu’en gadouillant sur la terre ferme, paupières fermées mais yeux pourtant restés grands ouverts ; elle chemine alors, pugnace dans ses états d’âmes.
Rougissant au moindre compliment - merci, dit-elle en bredouillant.
Bien à vous. Virginie.
Je serai devant mon poste radio :
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