Aujourd'hui, à 17 h, dans l'émission Sur la route de France Culture, on pourra faire la connaissance de Lee Ann Curren, fille jolie comme tout d'un grand styliste de la glisse houleuse et, éventuellement, écouter divaguer le tôlier de ce blogue, longboarder sans qualités.
vendredi 25 mai 2012
Aspect glissant, narcissique et aujourd'hui radiodiffusé du nihilisme balnéaire
Libellés :
Biarritz,
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surf
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Rien de mieux pour commencer la journée sur les meilleurs auspices !
RépondreSupprimerLa jolie damoiselle, n’est pas passée loin d’une fâcheuse collision (1mn 46 sur la vidéo).
Très bonne journée, et au plaisir de vous écouter.
Ah oui, tout de même.
RépondreSupprimerJ'aurais voulu être un surfeur, voire dans certains cas, une planche de surf.
Cher Schiffter,
RépondreSupprimerSous notre tilleul, et au milieu des gazouillis des oisillons venant des nids ici et là, dans un cadre champêtre et idyllique, nous avons suivi votre causerie, Héloïse et moi, curieux.
Ne connaissant pas bien votre voix, nous l’avons trouvée chaleureuse, dans la distance et l’évitement élégants.
Vous avez très bien joué et très bien parlé — du surf, bien sûr, mais aussi du loisir, et des loisirs et des employés.
Dans la description de la fusion avec la vague, vous aviez des accents quasi-sensualistes, au sens vingt-et-unièmiste du mot.
À la fin, nous étions un peu surpris. Vous nous aviez fait penser à quelqu’un que nous connaissons.
En même temps, votre évocation de ceux, auxquels vous et nous appartenons, qui, en dilettantes, aimaient la liberté et manifestaient cette volonté élégante et sensuelle de la maîtrise de soi et de son temps — qui ont laissé la place aux « injouissants» et autres « chiens de guerre », ainsi que je les appelle, divers et identiques, au fond – et à leurs loisirs — m’a laissé pensif et assombri.
L’évocation de la perte de votre père, et de tout repère dans ce même moment, était très sensible, faite sans aucune emphase, mais avec beaucoup de noblesse et de délicatesse, si j’ose dire — permettez-moi cependant de penser que dans votre mélancolie se mêle un autre deuil : celui d’un monde dont nous sommes, et que vous appelez, je crois, le monde d’avant.
Héloïse se joint à moi pour vous saluer, Dilettante Schiffter.
R.C. Vaudey & H. Angilbert
Merci, cher Vaudey.
RépondreSupprimerHéloïse, mes hommages — quel beau prénom!
A tout hasard, je signale à la "communauté" nihiliste le nouveau film de Cronenberg, "Cosmopolis", véritable manifeste du néant contemporain, à travers l'expérience d'un "phynancier", le tout tiré du roman postmoderne de Don De Lillo. Je suis allé voir tout seul ce film hier soir; personne n'avait voulu m'accompagner, et dans la salle les spectateurs étaient très clairsemés... Tant pis !
RépondreSupprimerBon dimanche dépressif à tous !
J'ai adoré l'émission, merci infiniment. Surtout ce que vous avez dit sur les perdants, les incompétents, le corps. Je m'en vais de ce pas découvrir vos livres... Au plaisir de vous lire. Hélène
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