lundi 14 mai 2012

Aspect glissant, narcissique et plutôt malpoli du nihilisme balnéaire


 L'art de voler une vague

Nombre de défauts en moi me déplaisent — déplaisir heureusement atténué par certaines qualités qui me rendent détestable aux yeux de bien des gens.


9 commentaires:

  1. Autant d'écume, quel est votre moteur?

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  2. Bien joué!
    "Nous avouons nos défauts pour réparer par notre sincérité le tort qu'ils nous font dans l'esprit des autres."
    Mais prudence...
    "Le désir de paraître habile empêche souvent de le devenir."
    (ce n'est pas au penseur du surf que je vais apprendre ça...)
    Ce La Rochefoucauld... tout de même... Quelle épée!
    Bien à vous...

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  3. Bonjour,

    Vous pratiquez uniquement le longboard? Pas de planche plus courte ou de Bodyboard?


    Stéphane N. Bordeaux

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    1. Uniquement le longboard. Un tréteau à ma convenance.

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  4. Si vos défauts vous appartiennent cher Frédéric, et vous les avez visiblement apprivoisés, en revanche on ne saurait trop vous remercier de partager ici vos plus belles qualités :-).

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  5. Cher Schiffter,

    Il m’est venu, un peu tard et dans la suite de mon dernier commentaire, ce petit aphorisme que je vous donne tel quel et d’autant plus volontiers que je n’en ai pas l’usage :
    « On ne doit pousser le dégoût du genre humain jusqu’à sa propre personne ; sauf à viser la faute de goût. »
    (Qui doit pouvoir être amélioré.)
    C’est ce que je pense. Et, finalement, cela illustre bien votre nouvel article.
    Cela me fait penser à un jeu intelligent que vous pourriez offrir à vos lecteurs : polir un aphorisme, dont vous auriez donné les rudiments.

    À vous,

    R.C. Vaudey

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  6. Cher Schiffter,

    En relisant plus attentivement le texte de Léautaud et les commentaires, j’ai trouvé — dans le genre de l’aphorisme — deux perles sous la plume de Virginie (http://lecheneparlant.over-blog.com/) — dont le site m’avait déjà impressionné, et que je me permets de saluer par la même occasion ; la première, que je trouve en fait plus sensualiste que pessimiste — mais nul n’est parfait :

    « Faire une arithmétique de l’amour dont la variable s’ajuste à l’aune de sa propre misogynie relève d’une pathologie bien connue : celle de l’homo-misérabilis. »

    Et la seconde, tout aussi tranchante mais plus désabusée — quoique, à l’inverse… —, et digne d’un vieux briscard :

    « Après tout – on a les femmes qu’on mérite. »


    Si, ainsi étendu :

    « Après tout – on a les lectrices qu’on mérite. »

    le principe se vérifie toujours, on peut juger à cela de vos immenses mérites !

    Tout cela m’amène à un deuxième jeu : non plus offrir à vos lecteurs des ébauches d’aphorismes à polir, mais découvrir celles qu’ils vous offrent dans leurs commentaires, et les polir ; ou, comme ici, les mettre en évidence(s).

    À vous,

    Vaudey

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  7. La tortue, cher R. C. Vaudey,

    - torturée par la peur de ne pas être à la hauteur, se rétracte - rentre la tête pour peu d’être effleurée.
    Réflexe propre à sa nature, incertaine du poids des mots, laborieuse - reptilienne.

    Enfermée dans sa carapace certes efficace mais d’un éclat tout relatif, la tortue donc, avance lentement, pas à pas – au risque d’être incomprise.

    Il arrive même qu’en gadouillant sur la terre ferme, paupières fermées mais yeux pourtant restés grands ouverts ; elle chemine alors, pugnace dans ses états d’âmes.

    Rougissant au moindre compliment - merci, dit-elle en bredouillant.

    Bien à vous. Virginie.

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