jeudi 7 avril 2011

Grandeur du narcissisme

Quand je noue ma cravate devant mon miroir, la mort, derrière, m’observe à travers le tain.

7 commentaires:

  1. m'observe... et m'invite insidieusement à serrer davantage.

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  2. À Biarritz, en juillet 1843, Victor Hugo écrivait :

    "On croit sentir dans l'ombre une horrible piqûre.
    Tout ce qu'on fit s'en va comme une fête obscure.
    Et tout ce qui riait devient peine ou remord.
    Quel moment, même, hélas !, pour l'âme la plus haute,
    Quand le vrai tout à coup paraît, quand la vie ôte
    Son masque, et dit : "Je suis la mort! "

    (extrait de Joies du soir / Contemplations)

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  3. Merci pour ce rappel de poésie, mon cher LWO. Biarritz, capitale de l'ennui, source d'inspiration...

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  4. « Les morts ne sont pas morts, c’est assez clair puisque nous vivons. »
    [Alain, Propos sur le bonheur]

    Le Chat Botté

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  5. Narcisse cherche à s'identifier à sa propre image, à son double. Mais n'être plus que son double, c'est porter son masque mortuaire...

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  6. "[...] Moi je crois que j'ai mis un masque et que je le porte depuis vingt ans, je n'arrive plus à le retirer, il me colle à la peau. Devant, il y a toute la mascarade de la vie et derrière, il y a un nègre, c'est moi."
    Serge Gainsbourg, Pensées, provoc et autres volutes

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  7. Alain, le chantre optimiste du bonheur (cf. un com du 8 avril) a-t-il lu une certaine "Complainte de l'oubli des morts" de Jules Laforgue,d'ailleurs nullement sentimentale,
    mièvre et pleurnicharde moins encore?

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