À Biarritz, en juillet 1843, Victor Hugo écrivait :
"On croit sentir dans l'ombre une horrible piqûre. Tout ce qu'on fit s'en va comme une fête obscure. Et tout ce qui riait devient peine ou remord. Quel moment, même, hélas !, pour l'âme la plus haute, Quand le vrai tout à coup paraît, quand la vie ôte Son masque, et dit : "Je suis la mort! "
"[...] Moi je crois que j'ai mis un masque et que je le porte depuis vingt ans, je n'arrive plus à le retirer, il me colle à la peau. Devant, il y a toute la mascarade de la vie et derrière, il y a un nègre, c'est moi." Serge Gainsbourg, Pensées, provoc et autres volutes
Alain, le chantre optimiste du bonheur (cf. un com du 8 avril) a-t-il lu une certaine "Complainte de l'oubli des morts" de Jules Laforgue,d'ailleurs nullement sentimentale, mièvre et pleurnicharde moins encore?
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le reflux
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Exercices de lucidité
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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EN LIBRAIRIE LE 28 AOÛT 2013 Livre apprécié d'une lady-dandy stylée.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
m'observe... et m'invite insidieusement à serrer davantage.
RépondreSupprimerÀ Biarritz, en juillet 1843, Victor Hugo écrivait :
RépondreSupprimer"On croit sentir dans l'ombre une horrible piqûre.
Tout ce qu'on fit s'en va comme une fête obscure.
Et tout ce qui riait devient peine ou remord.
Quel moment, même, hélas !, pour l'âme la plus haute,
Quand le vrai tout à coup paraît, quand la vie ôte
Son masque, et dit : "Je suis la mort! "
(extrait de Joies du soir / Contemplations)
Merci pour ce rappel de poésie, mon cher LWO. Biarritz, capitale de l'ennui, source d'inspiration...
RépondreSupprimer« Les morts ne sont pas morts, c’est assez clair puisque nous vivons. »
RépondreSupprimer[Alain, Propos sur le bonheur]
Le Chat Botté
Narcisse cherche à s'identifier à sa propre image, à son double. Mais n'être plus que son double, c'est porter son masque mortuaire...
RépondreSupprimer"[...] Moi je crois que j'ai mis un masque et que je le porte depuis vingt ans, je n'arrive plus à le retirer, il me colle à la peau. Devant, il y a toute la mascarade de la vie et derrière, il y a un nègre, c'est moi."
RépondreSupprimerSerge Gainsbourg, Pensées, provoc et autres volutes
Alain, le chantre optimiste du bonheur (cf. un com du 8 avril) a-t-il lu une certaine "Complainte de l'oubli des morts" de Jules Laforgue,d'ailleurs nullement sentimentale,
RépondreSupprimermièvre et pleurnicharde moins encore?