lundi 29 août 2016

Incipit sans suite — 8


1 commentaire:

  1. D'emblée, on est devant le jeu d' une composition en abyme, le livre dans le film ou le film dans le livre. On ne sait pas si l'auteur va écrire un livre ou faire un film. On est aussi devant un jeu de contrastes, comme la lecture savante devant les corps dénudés. On pourrait être parti pour explorer l'érotisme féminin et ses secrets. On pense tout de suite à "La lectrice", livre-film dès son écriture. Mais il y aurait le cas de Pauline Réage et de son "Histoire d'O", cette étrange histoire sado-maso féminine, à l'écriture très littéraire, qui semble être inadaptable au cinéma. Il y aurait aussi "La vie sexuelle de Catherine M.", écrit avec l'obsession du style, mais qui évoque davantage l'art performance d'une étudiante des Beaux-Arts que le cinéma.
    Et d'ailleurs, si cet incipit était une vidéo, elle pourrait aussi bien être sur Youtube, avec les productions de l'avant-garde artistique.
    De tous les incipit de vacances, celui que j'ai préféré est l'histoire du Tonton flingueur qui voudra sauver le monde du fond de la pègre et de sa dépression, comme De Niro dans "Taxi Driver", et qui m'a valu de risquer une décapitation (il faut vivre dangereusement). Le plus dur était l'amazone à moto avec l'amour à la plage. Je n'aurais pas su quoi en faire, si j'avais eu du talent pour écrire.

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