samedi 9 juin 2012

Ce sera un temps béni et elles seront sur les plages



Hier, un coursier en provenance de Paris nous a apporté quelques exemplaires de notre prochain ouvrage, La Beauté, Une éducation esthétique,  publié par les soins de la maison d'édition Autrement. Hélas!, avons-nous pensé, comme sa sortie en librairie n'est prévue que le 12 septembre, nul livre, cet été, ne fera la joie de nos enthousiastes lectrices! Bah!, nous sommes-nous dit aussitôt, elles n'auront qu'à glisser tel ou tel de nos précédents chefs-d'œuvre dans leur sac de plage et en reprendre de merveilleux passages entre deux baignades.  

8 commentaires:

  1. Le 12
    Du mois de bluzze
    2012.

    A l’heure où les Maya renoncent à leur calendrier.
    Quelle belle date !

    La beauté, entre spleen et idéal…

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  2. Et qu’à la faveur d’une méditation entre deux chapitres de Philosophie sentimentale elles accueillent nos beaux cerfs-volants sur leur plus belle piste d’atterrissage…

    Ce sera un moyen d’attendre La Beauté de la rentrée…

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  3. Entendu dire par une jolie fille à une terrasse d'un café parisien : "Mon intelligence à moi, c'est la beauté".

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  4. Une bonne nouvelle, une!
    Depuis que Sarkozy a été battu ça n'arrête pas: les filles sont plus jolies, le vin est meilleur et Frédéric Schiffter sort un livre.

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  5. Félicitations ! Schiffter ! Nous vous souhaitons autant de lecteurs que d’âmes venues se perdre sur ce « blogue » !
    Et, encore mieux, telles qu’on pourra les comptabiliser le 12 septembre !
    Et ça, seulement pour commencer !
    Et rien que des filles nihilistes, balnéaires et sexy qui surfent ou qui jouent au beach-volley…

    R.C. V.

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  6. Pour les midinettes, les beach volleyeuses, les surfeuses - les Romy – pour toutes ces petites créatures fragiles, ces célestes insouciantes dissimulant leur vulnérable condition sous le fard, le maquillage, le bois rose d’une tendre superficialité - petite mise en bouche sans blabla ni chichi :

    « …seule la mélancolie, la « maladie du temps », incline un mortel à méditer sur sa vie et qu’il en existe deux formes. L’une lui laisse entrevoir un ailleurs à travers les trouées de la nostalgie et de l’espoir ; l’autre ne lui fait voir rien de neuf sous les nuages. Je suis passé de la première à la seconde comme on passe d’un jour gris à la nuit, quand les yeux sont peu à peu contraints à davantage de clairvoyance. J’ignore ce que le lecteur retiendra de ses pages écrites par un ego triste dont la vie spirituelle oscille de l’aboulie aux convulsions. Peut-être quelques formules qu’il saura placer dans un dîner en ville, à un moment où la conversation s’éteint – combler un vide par du vent, beau destin, en somme, pour les mots d’un auteur. » Frédéric Schiffter- Sur le blabla et le chichi des philosophes – PUF, p 104.

    Nota : Espérons qu’elles n’aillent pas direct se jeter sous les roues d’un train...

    Bien à vous, cher Frédéric, une Nano-feuille à la poursuite du vent.

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  7. Après l'éducation sentimentale, l'éducation esthétique ? Vivement l'automne. J'y suis et j'en serai. la belle saison où tout se meurt pour, au mieux renaître à l'identique, au pire disparaître, avec ou sans nous.

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  8. Hélas, il va falloir passer un été sans (La) Beauté. Heureusement, il nous reste le barbecue et le rosé.

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