« N’importe ce que l’on encense, on est la proie de l’ombre et de la dissolution, n’importe ce que l’on adore, on n’évitera rien, les bons et les méchants n’ont qu’une seule destinée, un seul abîme accueille les saints et les monstres, l’idée du juste et de l’injuste n’a jamais été qu’un délire, auquel nous sommes attachés pour des raisons de convenance. »
Albert Caraco
Bréviaire du chaos
Une question simple : Peut on philosopher apres Auschwitz ?
RépondreSupprimerJe croyais que la question posée par Adorno était : peut-on draguer les filles après Auschwitz ?
RépondreSupprimerJe pense que la réponse est donnée par Albert Caraco, précisément: ""Je serais charmé, ma foi, que l'univers fût plein de fours et qui fumassent, de camps de concentration et qui craquassent, de peuples déportés et qui crevassent."
RépondreSupprimerMais il faut admettre que le bilan carbone de cette opération nécessiterait de replanter des arbres sur bien des planètes. On peut néanmoins compter sur les bonnes volontés au pouvoir pour trouver des solutions alternatives.
Cordialement.
delorée
Merci beaucoup, je ne connaissais pas du tout cet auteur dont je vais faire un agréable compagnon du soir, en prélude à l'endormissement.
RépondreSupprimerAprès réflexion, je me permets de suggérer pour accompagner la lecture de Caraco un "Black Velvet" : moitié Champagne, moitié Guiness.
RépondreSupprimerD'aucuns préfèrent un tiers Champagne, un tiers Guiness, un tiers Gin... Le tout bien frais, il va de soi...
http://www.deezer.com/fr/#music/result/all/hardy%20musique%20saoule