Etre là. Parfois, laisser courir les brumeurs permet de laisser surgir les ondulations radieuses. Ce n’est point de la lâcheté mais au contraire développer une fidélité crasse au chant du chaos. En ce cas, l’élévation des tonalités brusques et remuantes suppose de vivre les noirceurs toujours là, encore, incrustées avec souplesse. On appelle cela dépassement. Une sagesse, dit-on non sans une certaine fermeté (trop affermative, néanmoins, pour refléter la réalité) un état de pleine conscience; Une béatitude trop proche de l'idée de plénitude pour l'être réellement. Du coup, est-on en droit de s'interroger... Est-ce cela la sagesse ? Rien n’est moins sûr. Le dépassement suppose une solidité intérieure. Une conjonction du bas et du haut. Une adhésion du tendre et du dur. Un saut qualitatif. Un oubli. Une foi inalliable en l’avenir.
Or quel penseur digne de ce nom revendiquerait cela ? Qui peut se dire, « oui, certes, le monde est tel qu’il est mais je l’accepte ainsi » ? Personne – mis à part un fou ou un adepte du développement personnel (expression pléonastique) voire encore un idéaliste. Or, si le fou est enfermable dans le champ de ses pensées, l’idéaliste, lui, détient une folie auto-persuasive pathogène, celle de croire en l’avènement de ses espérances. L’homme du « lâcher prise », lequel est pris dans cet étau effroyable d’une réalité qui l’étouffe et d'un idéalisme inatteignable, expire, étouffe, se meurt. Ce dernier finit donc - en toute bonne foi - par se débarrasser de ses sentiments. C’est ce qui le rend - à tort - supérieur tout en lui conférant en réalité, une distance étrangère à la vie. Sa situation supposée de vivant n’est que négation. Négation de vivre avec un autre (le moine est familialement solitaire – le contraire lui causant bien trop d’ennuis), négation d’une quotidienneté attardée et abêtissante (le moine préfère les échanges programmés à heures fixes).
En ce sens, toute solution supposément extérieure est un leurre. En ce sens, la réponse est en vos lecteurs.
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le reflux
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Exercices de lucidité
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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EN LIBRAIRIE LE 28 AOÛT 2013 Livre apprécié d'une lady-dandy stylée.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
Ou "What the hell am I doing here ? I've got to find the safety door...
RépondreSupprimerEtre là. Parfois, laisser courir les brumeurs permet de laisser surgir les ondulations radieuses. Ce n’est point de la lâcheté mais au contraire développer une fidélité crasse au chant du chaos. En ce cas, l’élévation des tonalités brusques et remuantes suppose de vivre les noirceurs toujours là, encore, incrustées avec souplesse. On appelle cela dépassement. Une sagesse, dit-on non sans une certaine fermeté (trop affermative, néanmoins, pour refléter la réalité) un état de pleine conscience; Une béatitude trop proche de l'idée de plénitude pour l'être réellement.
RépondreSupprimerDu coup, est-on en droit de s'interroger... Est-ce cela la sagesse ? Rien n’est moins sûr. Le dépassement suppose une solidité intérieure. Une conjonction du bas et du haut. Une adhésion du tendre et du dur. Un saut qualitatif. Un oubli. Une foi inalliable en l’avenir.
Or quel penseur digne de ce nom revendiquerait cela ? Qui peut se dire, « oui, certes, le monde est tel qu’il est mais je l’accepte ainsi » ? Personne – mis à part un fou ou un adepte du développement personnel (expression pléonastique) voire encore un idéaliste. Or, si le fou est enfermable dans le champ de ses pensées, l’idéaliste, lui, détient une folie auto-persuasive pathogène, celle de croire en l’avènement de ses espérances. L’homme du « lâcher prise », lequel est pris dans cet étau effroyable d’une réalité qui l’étouffe et d'un idéalisme inatteignable, expire, étouffe, se meurt. Ce dernier finit donc - en toute bonne foi - par se débarrasser de ses sentiments. C’est ce qui le rend - à tort - supérieur tout en lui conférant en réalité, une distance étrangère à la vie. Sa situation supposée de vivant n’est que négation. Négation de vivre avec un autre (le moine est familialement solitaire – le contraire lui causant bien trop d’ennuis), négation d’une quotidienneté attardée et abêtissante (le moine préfère les échanges programmés à heures fixes).
En ce sens, toute solution supposément extérieure est un leurre.
En ce sens, la réponse est en vos lecteurs.
;)