« N’écrit-on pas précisément des livres pour dissimuler ce qu’on cache en soi ? » Aphorisme 289. Par delà le bien et le mal.
Ne lit-on par force majeure ?
Quand ma maîtresse de CE2, nous laissa la liberté de lire pour peu que nous eussions terminé notre travail, ce fut un bonheur sans nom (Sans objectif – compétence – et autre fiche tue lecture.). La paix, la formule du silence, le rythme des mots, leur apaisante musicalité. Je partais à la recherche de la vie et de sa superposition, la mort. Me laissais emporter par l’écrit, la force des images, les perceptions contradictoires, l’imprévisibilité flamboyante des univers inédits, débordants, plausibles, construits pourtant, provocateurs, explosifs, faisant voler en éclat bien des mornes réalités. Lire le monde - sans être dupe. Accompagnée – toujours - de l’ombre vaine de la vie.
Madame Pommies mourut deux ans plus tard, d’un mélanome non détecté dans le dos - récompense implacable du destin. Je lui dois cette vérité : Lire est une force majeure.
Hommages lecturiens depuis ma librairie, sous un ciel crépusculaire.
On a aimé picorer les définitions toxiques ici ou là
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Le dandy ou l'aplomb de la légèreté (Préface)
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Le reflux
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Exercices de lucidité
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Le drame des types dans mon genre qui ne veulent pour rien au monde être pris au sérieux est justement qu'on exauce leur vœu.
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EN LIBRAIRIE LE 28 AOÛT 2013 Livre apprécié d'une lady-dandy stylée.
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L'ennui est ma passion.
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Contre les marchands de sagesse
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Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? Telles sont, selon Kant, les quatre questions essentielles de la philosophie. Je me les suis posées. À chacune, j'ai répondu : rien. Mais sans doute ne suis-je pas ce qu'on appelle un "philosophe".
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J'aurai réussi une œuvre quand mon nom servira à désigner une pathologie mentale.
On vous croirait en haute mer sur un vaisseau en perdition !
RépondreSupprimerNous étions sur le port. Le soleil venait de prendre congé, remplacé, comme le voyez, par une brise d'ouest plutôt soutenue.
Supprimer« N’écrit-on pas précisément des livres pour dissimuler ce qu’on cache en soi ? » Aphorisme 289. Par delà le bien et le mal.
RépondreSupprimerNe lit-on par force majeure ?
Quand ma maîtresse de CE2, nous laissa la liberté de lire pour peu que nous eussions terminé notre travail, ce fut un bonheur sans nom (Sans objectif – compétence – et autre fiche tue lecture.). La paix, la formule du silence, le rythme des mots, leur apaisante musicalité.
Je partais à la recherche de la vie et de sa superposition, la mort. Me laissais emporter par l’écrit, la force des images, les perceptions contradictoires, l’imprévisibilité flamboyante des univers inédits, débordants, plausibles, construits pourtant, provocateurs, explosifs, faisant voler en éclat bien des mornes réalités.
Lire le monde - sans être dupe.
Accompagnée – toujours - de l’ombre vaine de la vie.
Madame Pommies mourut deux ans plus tard, d’un mélanome non détecté dans le dos - récompense implacable du destin.
Je lui dois cette vérité : Lire est une force majeure.
Hommages lecturiens depuis ma librairie, sous un ciel crépusculaire.
Bien à vous,
Virginie.
I get around Guéthary ,petit village de prêcheurs...
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