En traînant à la Chambre d'amour, avant l'orage, je me demandais pourquoi des individus prétendaient appartenir à un peuple, sauf pour se permettre de mépriser ou de stigmatiser d'autres individus prétendant aussi appartenir à un peuple, et se donner la liberté de les persécuter. Quand un homme ou une femme me mentionne son appartenance à tel ou tel peuple - avec ses références religieuses, ses valeurs, ses traditions, bref avec tout son folklore - je suis pris de crainte. Comment, moi, qui ne fais partie de nul troupeau humain, vais-je être perçu par ce type ou cette bonne femme? Leur fierté grégaire ne me dit rien de bon. Aussi ma prudence de brebis égarée depuis toujours me conseille-t-elle d'aller traîner plus loin.
Une idée pour trouver un refuge : les îles Shetland sur laquelle vivent plus de moutons que d'humains.
RépondreSupprimerPersonnellement, ce que je fuis ces derniers jours : c'est tout le battage médiatique accompagnant le nouveau livre de Michéa. Dans mon entourage, tout le monde m'en parle, j'en ai ras-le-bol d'être entouré de gogos avalant cette philodoxie orwellienne comme si c'était l'ultime sainte hostie intellectuelle...
RépondreSupprimerMerci de mettre de la hauteur.
RépondreSupprimer«L'enfer n'est autre que ce monde. Les hommes y sont tantôt les damnés, tantôt les démons.» A. Schopenhauer
Tout est dit et cela correspond bien à la situation tragique actuelle.
« Les religions sont comme les vers luisants: pour briller, il leur faut l'obscurité ». Arthur Schopenhauer… En l’occurrence, il leur faut de l’obscurantisme.
« Ce que le troupeau déteste le plus, c'est celui qui pense différemment. Ce n'est pas tant l'opinion elle-même que l'audace de vouloir penser par soi-même. Quelque chose qu'ils ne savent pas faire. " (A. Schopenhauer )