vendredi 31 mai 2019

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Bientôt, les éditions Louise Bottu (clic) publieront Le Voluptueux inquiet — la réponse jusque-là introuvable que Ménécée écrivit à son maître et ami Épicure. Traduit du grec par mes soins, ce texte, découvert il y a quelques années par une équipe d’archéologues sur un site antique proche d'Ankara, exprime un scepticisme de bon aloi à l'égard de la médecine de l'âme — et de son "quadruple remède" — enseignée à l'école du Jardin. Il est évident que l’honnête homme n’y trouvera pas seulement un intérêt philosophique majeur, mais qu'il y goûtera aussi un vif plaisir de l’esprit.      

2 commentaires:

  1. On peut remettre des bafouilles! Joie!

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  2. L'homme voluptueux ne rechigne pas à cultiver la quadruple racine de ginseng dans son jardin, surtout lorsqu'il est inquiet.

    La mort, nous dit-il, est une chose épouvantable pour un être à peu près vivant, même si celui-ci n'est pas complètement idiot et se doute bien qu'il n'y pensera plus une fois passé de vie à trépas.

    Chèvre Natalie était voluptueuse et la voilà morte.

    Je suis inquiet.


    Oreilles à vous, très cher cousin.

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