samedi 8 mars 2014

8 mars, jour de la maman et de la putain






30 commentaires:

  1. Un speed dating à la papa. Splendide !
    Alors ce serait quoi le MLF aujourd'hui ? Une Mise au Lit Facile...

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    1. Sols: Montagne de Reims.
      Cépages: Chardonnay: 40%. Arbane: 30%. Petit Meslier: 30%.
      Aspect Visuel: Jaune d’or pâle avec légers reflets verts. Fines bulles.
      ...........................................................
      L'eau meuble d'or pâle et sans fond les couches prêtes :
      "Personne, jamais, ne pourra justifier ce que c'est que meubler pour l'eau ...
      [sauf celui qui a remarqué que l'eau est ici femme et épouse en sa maison, performance intellectuelle qui n'est pas hors de portée
      du lecteur moyen (c'est évidemment moi qui commente)]
      et ce que sont ces couches ; ...
      [sauf celui qui se souvient de la strophe précédente où le lit de la rivière est assimilé à la couche de l'épouse]
      ni pourquoi l'or est 'pâle'... "
      ......................................................
      Ça alors !

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    2. Oui, alors, moi, je dis oui.

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  2. Ironique journée. Si on est lucide, on sait que les femmes ont le pouvoir et ne le lâchent pas. Cette journée absurde serait plutôt celle des "Mamans et des putains". Les reines du sexe etant chassées impitoyablement par les bonnes femmes blanches pleurnichardes de la classe moyenne (les feministes...), les hommes blancs de classe moyenne, tourmentés par le tabou de l'inceste, pourraient penser pour se rassurer : "Dans ce cas, toutes des putains, sauf maman". Pierre L.

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  3. Ignoble ! Votre commentaire vidéo sur cette journée est indigne. Votre appartenance au genre masculin (ignorant crasseux de l'imparfait du subjonctif) ne vous autorise pas à railler de la sorte des combattantes qui -ont fait- font- feront des droits universels une constante de notre République... malgré la déliquescence politique qui nous afflige.
    Pour entretenir votre réflexion : http://pluzz.francetv.fr/videos/le_proces_du_viol_,98053441.html

    P.S. : à l'attention d'Or pâle : "Mise au Lit Facile"... tordant, très drôle, inoubliable !! Et une question : les militants du MLF, ce jourd'hui, ne sont-ils pas des femmes et des hommes que l'ironie à abandonné au profit d'un combat concret à l'exclusion d'un renoncement fataliste ?

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    1. A vous lire, on eprouve un malaise physique (proche de la nausée).Grandiloquence tres kitsch. Vous insultez les mots. Et les femmes egalement.Elles ne sont et ne seront jamais des victimes à defendre. Il faut tres peu les connaitre , ne pas les aimer et encore moins les respecter pour les voir ainsi. Amis et amies du MLF, soyez courageux, osez vous battre contre ces sales bestioles qu'ont toujours été les hommes plutôt que de chercher en pleurnichant des coupables ou des protections juridiques. Le sexe est un ring et le monde un chaos. Vous n'en sortirez pas vivant. Et puis etudiez l'art, cultivez vous un peu. Lisez Freud. La façon dont vous parlez, ecrivez, defendez vos idées est puerile. On n'ose même pas imaginer physiquement celui ou celle qui les incarne. De ce pas je vais rejoindre Milena. Une MLF pur jus, mais dans le sens qu'Or Pâle donne à ces trois lettres. Pierre L

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    2. Cher Pierre L.,

      L'amour est une guerre; un lit, un champ de bataille. Après le plaisir, la femme contemple la dépouille de l'homme et savoure sa victoire.

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    3. Cher Pierre,
      Vous devez avoir quelques accointances indulgentes avec le tenancier de ce blogue : il ne relève pas vos erreurs orthographiques et grammaticales. Je vous félicite.
      Pour répondre (à moins qu'il ne me censure) à votre complaisante défense d'une thèse indéfendable, je vous dirais que j'ai lu Freud et que j'en garde un souvenir détestable.
      Grand bien vous fasse de croire que votre vie se résume à vouloir assassiner votre père, coucher avec votre mère, ne pas rester au stade anal au risque de devenir homosexuel en prenant du plaisir à déféquer, que les femmes ont la nostalgie de n'avoir pas de pénis et de s'en soulager en brodant.
      Parfait, très bien !
      Dommage aussi que vous considériez que les femmes (dites-vous : les "Fâmes" ?) ne sont pas à défendre car les faits vous donnent tord.
      Un milliard de femmes de part le monde se font violer, tuer, mutiler, harceler chaque jour. C'est fabuleusement drôle, en effet !
      Quant à considérer le sexe comme une guerre, un ring, un combat gagné par la fâme et "savourant sa victoire sur la dépouille de 'homme" est infect.
      Je vous souhaite à tous les deux de contempler votre attribut masculin avec commisération et espoir, il vous résume admirablement.
      P.S. : Bonne bourre, cher Pierre, avec Milena (Milheuna ? Sans accent ?), vous semblez, en effet, avoir sérieusement besoin de vous faire dégorger le poireau.

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    4. Je prends un grand plaisir à vous lire. Il y a des mots, des tournures d'une telle inelegance dont seuls sont capables les grands ressentimenteux. Vous êtes tres amusant. Et me rappelez cette parole desespérée de Woody Allen (qui a fait beaucoup souffrir Mia Farrow, snif, encore une femme persecutée...) : 'Ah ! Qu'est ce que je serais heureux si j'etais heureux !". Le milliard de femmes, (peut etre est ce deux ou trois, voire quatre ) doit ajouter a son malheur un malheur supplementaire : être defendu par un neuneu pleurnichard. Milena vous passe le bonsoir même si elle se mefie de ceux qui veulent toujours defendre les femmes; "Ce sont des hypocrites, en fait ils jouissent d'un plaisir pervers en nous defendant. C'est leur façon a eux de nous dominer, nous humilier. Avec des mots. Car quand il faut passer aux actes..." Pierre L.

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    5. Cher Pierre L.,

      Comme on le voit une fois de plus avec les déjections laissées par le Maître des Bousiers, la vulgarité est constitutive des bons sentiments. On veut le bonheur des autres, la liberté des femmes, que sais-je encore, cela permet de dissimuler sa peine à jouir, son envie. Un humaniste ne peut cacher longtemps sa petite âme de kapo.

      Mes hommages à Milena — très beau prénom.

      Amitiés vives et balnéaires,

      Frédéric

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    6. Comme il existe des pessimistes heureux et malheureux, il existe des peine à jouir des deux sortes. Les premier assumant le fait que le sexe – comme le pratique l'homme « normal », « vraiment sain » dirait G. Bataille – l'ennuie, le second pas. Le premier assumant sa perversion – et tentant d'entrainer le, ou les, partenaire(s) choisi(s) dans ses fantasmes et délires en tous genres – et le second envieux d'une normalité qu'il estime supérieure. Complexe d'infériorité, masochisme, ressentiment à l'égard d'êtres idéalisés et enviés, dégoût de soi, de se sentir si laid en son miroir...etc etc...
      Si je puis conseiller une carrière vraiment digne à ces peines-à-jouir malheureux c'est d'arrêter de se tromper eux-même (ils ne trompent pas les autres) et, au lieu de défendre la veuve, l'orphelin et le romanichel – qui ne leur en demandent pas tant – pour se donner une « patine » de morale et une bonne conscience toujours plus provisoire et bancale, d'assumer leur haine profonde d'eux-même et de vivre selon « leur » morale !
      Une carrière dans le crime, l'abjection, le sadisme ou son contraire, dans le harcèlement et l'horreur, pourquoi pas ? La vie est courte autant la vivre « pleinement ».
      A.

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  4. Monsieur le Maître du Charabia des Bouviers: on ne dit pas "ce jourd'hui", mais "aujourd'hui"; on n'écrit pas non plus, comme vous le faites, au plus grand mépris de la grammaire: "les militants du MLF […] ne sont-ils pas des femmes et des hommes que l'ironie à abandonné", mais "que l'ironie a abandonnés" — passons sur le caractère amphigourique de votre formule. Merci de votre visite.

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  5. Quel charme ces films bavards, très légèrement mal joués, et comme elle est juste cette remarque de Jean-Pierre Léaud "en ne venant pas hier, vous avez installé quelque chose entre nous".
    Allez, "foin des bocks et de la limonade",
    Catherine

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    1. Chère Catherine, en lisant votre remarque je pensais aux bouts d'essais de l'acteur pour les 400 coups. La fameuse "gouaille", la spontanéité, le côté garçon paraissent de prime abord à l'opposé du personnage joué par Léaud, quinze ans plus tard, dans ce film d'Eustache (dont le grand film sur l'enfance est "Mes petites amoureuses"...) Mais en y regardant mieux, pas de doute, c'est bien le même. La fausseté de la voix de Léaud sonne juste parce que le personnage dit vrai. L'affectation, toute relative, n'est pas là le contraire de la spontanéité mais le passage obligé pour rester au plus près de l'émotion vive. Et c'est probablement ce qui nous touche. Il est au cœur de sa parole, ne joue pas la comédie de la connivence ou de l'empathie. Il séduit parce qu'il subjugue... Ce n'est pas elle qu'il aime mais une certaine idée du féminin qui s'incarne en elle. C'est sans doute pourquoi le lapin de la veille compte si peu dans la réalité et tant dans son imaginaire...
      http://www.youtube.com/watch?v=JL7-Sk0DGIk

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    2. A Soluto et Frédéric,
      Oui, absolument, vous avez raison, et je raffole de cet acteur, et de son phrasé. J'ai aimé le revoir enfant dans les bouts d'essai. Et j'ai rechargé ma mélancolie aux accents de My funny Valentine,
      bien à vous,
      Catherine

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  6. Chère Catherine, Jean-Pierre Léaud joue avec un phrasé précieux, un peu gauche. Il parle comme Chet Baker chante. Ça "déraille", mais avec élégance.

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  7. Ah, ce sacré P.P. qui empoisonne ma vie ! J'en porterai la croix expiatoire jusqu'aux ruines métaphoriques de votre admiration sadienne (sadique ?) pour la déposer douloureusement ; ainsi que ma dénonciation salutaire d'un pseudo-philosophe promoteur de sodomie sur les nouveaux-né.e.s. (Oui, oui, moi aussi j'ai lu DAF. J'en garde encore une dysenterie rémanente).
    Encore bravo !
    Rassurez-vous néanmoins, il est des lieux qu'on visite pour mieux les fuir.
    P.S. : je préfère l'amphigourique et nécessaire prosopopée des Bouviers à l'inaccessible béance de votre pensée dévoyée aux sirènes délétères des gloussements parisiens admiratifs des nullité.e.s crasses s'étalant complaisamment dans des organes de presse voués à disparaitre (tant mieux !).
    P.P.S. : ce cher M. Littré (inconnu de vous sans doute) me dit : "Littér., vx. Ce jourd'hui. Le jour présent, le jour que l'on est en train de vivre. Synon. aujourd'hui.Je n'étais pas mécontent de ma vêture, ce jourd'hui (Queneau, Exerc. style,1947, p. 28)."
    Il est des leçons qu'on donne que l'on ferait tout aussi bien de s'appliquer à soi-même.
    P.P.P.S. : Permettez, Monsieur, de vous dire que je ne vous aime pas et que votre façon de vous gausser grassement sur des sujets qui ne prêtent pas à rire me fait hausser les épaules et désespérer du genre humain. Va encore falloir que je boive un coup. Pfff !

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  8. Comme c'est dommage ! Un sadien adepte de la censure.
    Je ne saurais trop vous conseiller de relire, entre quelques chapitres de sexe dévoyé, l'adresse du marquis de Sade aux Français qui devraient faire un effort pour être enfin républicains, mais vous êtes chez vous sur ce blogue. Libre à vous d'en jeter ce qui vous dérange. Je porterai ailleurs ma hargne et mon courroux (coucou !). Je ne manquerai pas de contribuer à vos droits d'auteur en achetant vos ouvrages pour mieux les critiquer avec la virulence qui s'impose.
    Je vous invite à m'apporter, alors, la contradiction, que je n'aurai pas l'inélégance de soustraire aux avis publics.
    Ma contribution (zappée) vous a fait mal, attendez-vous à pire.
    Le verbeux, charabianesque, volapütien, abscon, Maître des Bouviers.

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  9. Je n'ai pas censuré votre propos, aussi bête soit-il. Mais c'était une erreur. Désormais ce sera le cas. En ma qualité de sadien, je vous invite à aller vous faire foutre.

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    1. Ben ça chauffe là dedans! et ça m'amuse, ça m"amuse !
      Françoise

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  10. MLF : qui M la foufoune.
    Selon une amie qui s'y connait !
    A.

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  11. Il faut en fait regarder en entier ce sublime film d'Eustache pour se rendre compte que ce sont les femmes qui mènent la barque, face à un jeune premier très élégant, mais un peu indécis, falot, comme le Frédéric Moreau de "L'éducation sentimentale".

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  12. Très cher Frédéric, vous me permettrez de ne pas m'égarer avec vous sur le parallèle pour le moins hardi entre le pauvre Léaud et Chet Baker.
    Cela dit, prendre les femmes pour ce qu'elles ne sont pas et les laisser pour ce qu'elles sont semble plus que jamais pertinent...

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  13. Pauvre Léaud? Connaissez-vous bien cet acteur?

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  14. Les grands réalisateurs ont toujours joué sur la transparence de Léaud. Une transparence qui vient de l'âme, authentiquement.

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  15. Hors ses aventures truffaldiennes et sa vignette dans "Le dernier Tango à Paris", non, pas plus que ça ... Rien de méprisant dans pauvre, sinon un sourire à la comparaison avec Brando qui est, pour moi, l'archétype de la fragilité.
    C'est sans doute la première fois qu'il occupe mon esprit aussi longtemps... No offence, cher Frédéric.

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  16. Cocteau, Truffaut, Eustache, Bertolucci, Godard, etc., beaucoup de vignettes pour un acteur...

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    1. Le mot vignette ne concernait que le film de Bertolucci. Et vous l'aviez bien compris... Tout cela est bien subjectif, du moins pour ce qui est de l'émotion éprouvée ou non à la performance d'un acteur. Et bien évidemment il ne me vient pas à l'idée de dauber sur la vôtre.

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  17. http://www.lesinrocks.com/2014/03/05/cinema/top-100-plus-beaux-films-francais-11468683/

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  18. Que j'ai aimé ce film dans ma jeunesse. Et je l'aime encore, quand bien même tel hebdo culture sympa d'aujourd'hui le classe "meilleur film français de tous les temps". Je trouve qu'on attache trop d'importance au scénario, dont l'intérêt est parfois discutable (voir la critique de Jean-Louis Bory). Moi c'est la mise en scène, très calme, très bien organisée, qui m'impressionne le plus.

    Comme chez Bresson la force de The mama's and the papa's est de reposer sur des rapts. Celui tragique de Catherine Garnier, rôle de Marie dans la vraie vie, costumière et dédicataire du film, et qui se suicida après la sortie. Et puis celui de Léaud, dont Eustache extrait tout ce qu'il peut extraire, qui a eu d'énormes difficultés pour apprendre son rôle (dixit mihi Françoise Lebrun), et qui ne s'en est jamais vraiment remis.

    Lebrun (rôle de Gilberte dans la vraie vie) et Laffont, trop intelligentes pour tomber dans les rêts de ce grand manipulateur qu'était Eustache, sont aussi certainement plus belles ailleurs, voir Out one ou En haut des marches par exemple.

    Cdlt,

    Un ex-cinéphile

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