Librairie Bookstore de Biarritz
(photographie prise du divan)
Nous avons deux nouvelles à annoncer aux abonnés de notre blogue — bonnes ou mauvaises, comme ils voudront les interpréter.
Demain, vendredi 26 octobre, à Bordeaux, sur le coup de 18h30, sous les belles voûtes en pierre de la librairie La Machine à lire, nous persisterons à soutenir publiquement que si les jolies filles affolent le désir masculin, les belles femmes, elles, l'anesthésient; à souligner que la sensibilité n'est en rien la faculté au monde la mieux partagée; à confesser que le cinéma de notre adolescence offrit à notre ennui ses plus passionnantes récréations et contribua en grande part à notre éducation sentimentale; à expliquer en quoi les œuvres d'art nous ont invité à des dépaysements métaphysiques et, en même temps, ont avivé notre lucidité sur la réalité; à reprendre, dès lors, l'idée de notre cher Oscar Wilde selon quoi c'est bien la vie qui imite l'art et non l'inverse; à répéter que le prétendu art contemporain n'est qu'un attrape-jobards, et, enfin, à déplorer qu'il ne nous reste plus que la nostalgie des émois esthétiques de notre jeunesse.
Non seulement nous persisterons à dire tout cela, mais nous signerons aussi notre ouvrage à l'attention de nos lectrices et lecteurs nouveaux, occasionnels ou fidèles.
Le lendemain, samedi 27 octobre, ce sera cette fois à Biarritz, à partir de 16h30, que nous dédicacerons La Beauté au premier étage du Bookstore, l'élégante librairie tenue par Kristel et Inès, courageuses et souriantes amies des livres.
Deux librairies de qualité donc.
RépondreSupprimerOn peut le voir comme ça.
SupprimerCher Schiffter,
Supprimerje serai à la machine à lire à Bordeaux en février pour présenter mon livre à paraître la semaine prochaine sur Bernard Stiegler.
à plus
Alain Jugnon
J'irai à La machine à lire quand Stiegler parlera d'un de vos livres.
SupprimerVous devriez venir à Brest, à la grande librairie Dialogues, qui organise chaque semaine des rencontres avec succès. Tout auteur sérieux se doit d'y être passé un jour. On vous attend.
RépondreSupprimerTout auteur sérieux, dites-vous... Je crains de n'être jamais invité...
SupprimerAh, c'est bien de vous, sans qualité de n'être venu à Paris!!
RépondreSupprimerJ'espère que les Bordelais en ont bien profité hier, et les Biarrots pour la scéance de rattrapage d'aujourd'hui.
Bien à vous.
J'utilisais "sérieux" dans le sens d'important, réfléchi, valable, vrai (cf. Le Robert des synonymes). Vous n'allez pas vous dérober si facilement !
RépondreSupprimerImportant, réfléchi, valable, vrai, dites-vous... Je ne serai jamais invité.
SupprimerVous avez sans doute raison, hélas !
SupprimerFaites gaffe Schiffter, vos critiques de l'art contemporain vont, au minimum vous faire classer comme réac - Jean Clair-, sénile mais vous êtes encore jeune - Baudrillard- voire Nazi - Duteurtre-. Le culturellement correct est implacable.
RépondreSupprimerDans un autre registre, vous surfez l'hiver?
Pierre
L'hiver, le surf est un autre sport.
SupprimerCher Frédéric,
RépondreSupprimerAvez-vous été bien reçu dans cette librairie "progressiste" et connue pour son admiration pour tous les Bourdieu,Derrida ou Chavez de la terre?
Salutations.
J'ai été reçu comme un prince.
SupprimerPensez vous que nous avons un besoin fondamental de nous rassembler pour vivre une expérience de esthétique? Lors d'une cérémonie, par exemple, comme lorsque l'on va au Théâtre, au Cinéma, ou à l'Opéra?
RépondreSupprimerChère Lucie,
SupprimerLes hommes se ressemblent quand ils se rassemblent, disait Chamfort. Quel triste spectacle...
Autour du divan de Frédéric, very gentleman as usual
RépondreSupprimerPendant un moment cet après-midi, partageant petits fours de l'Adam voisin, thé parfumé, on rencontrait, une artiste peintre volubile, l'ami Charles bienveillant, de ravissantes jolies sûrement surfeuses splendides, le père de Benoît madrilène et futur philosophe, la dame amie de Françoise, "mal cachée" une amatrice de bouffées nostalgiques pressée par ses obligations maternelles..
Biarrotte
Je fus ravi de vous revoir, chère Biarrotte, enfin démasquée!
Supprimer"si les jolies filles affolent le désir masculin, les belles femmes, elles, l'anesthésient;"...
RépondreSupprimerest-ce parce que les premières sont faciles à charmer, alors que les dernières sont exigeantes ?... ;-)
bien à vous,
Sylvia