Exercice spirituel
Chaque fois qu'il éprouvait la tentation du plaisir sexuel, dont il était esclave, Marc Aurèle se répétait que l'amour physique n'est qu'"un frottement de ventre avec éjaculation, dans un spasme, de liquide gluant". Du Houellebecq par anticipation.
Si j'en crois un excellent ouvrage du maître de ces lieux, son frère adoptif, Lucius Aurelius Verus, n'a pas le même point de vue que lui sur la question.
RépondreSupprimerAffirmatif, cher Vincent. Lucius était un cyrénaïque. Autrement dit, pour un stoïcien tel que Marcus Aurélius, un dépravé.
RépondreSupprimerUne hypothèse : Marc Aurèle, comme tout ceux qui prennent posture, ne serait-il pas trop imbu de lui-même pour accepter de prendre le risque de "petit mourir" ?
RépondreSupprimerVous lisant, il pense que cet " exercice spirituel " de saveur et de savoir est le seul qui d'évidence sauve de la mort permanente. Tout en sachant, et il sait de quoi il parle, que faire chanter un corps est un exercice de haute voltige spirituelle, qui conduit au vide, au désespoir et au silence.
RépondreSupprimerBien à vous
Philippe Chauché
:)
RépondreSupprimerJe garde "mes pensées pour moi-même", là, mais je vous dis que... je gagne beaucoup à vous lire.
Que mes pensées vous accompagnent, chère Moleskine.
RépondreSupprimerOh, mazette!
RépondreSupprimerCa va vraiment spiritualiser, alors!
Pauvre Marc Aurèle!
:)
Merci, Monsieur!