Les mêmes, Baudelaire en moins. Dans le film, elles aiment Baudelaire comme la jeune Emma aimait ses romans. Il y a toujours un certain bovarysme dans le travail du négatif. Néanmoins, l'agacement qu'on peut éprouver devant leur méchanceté trop appliquée ne fait évidemment que renforcer leur séduction.
Au début des seventies, il y avait des films comme celui-ci fleurent bon l'anarchie. Ceux de Mocky, bien sûr,et de Chabrol, et, aussi celui de Nelly Kaplan : La Fiancée du Pirate. Il faut les revoir pour se décrasser l'esprit pollué par les images récentes des manifestations et rassemblements catholiques.
Ah vous avez indéniablement bon goût. Si j'étais une jolie, je prendrais mon billet pour Biarritz et viendrais vous dire des poèmes de Baudelaire devant un citron pressé. Hélas, je suis un vieux matou barbu de 76... Mais il parait que ma voix grave ne messied pas aux poèmes du vieux Charles... à vous, A.
Savez-vous que quand vous me publiez sans me répondre cela entraîne chez moi une grande mélancolie ? toujours.. c'est comme ça, je suis kitch et peut-être un peu trop "à fond" comme disent les cons. A cause de vous, ce soir j'ai écouté en boucle MA chanteuse de blues préférée - http://www.youtube.com/watch?v=3Hon_G5sEJo - (j'ai toujours aimé les âmes fêlées) et suis sorti chercher "l'aventure" et la boisson évidemment... N'est-ce pas à mourir de rire et de désespoir ? Non, certainement pas.. A.
Mon cher Frédéric, serais-je ridicule si je vous dis que vous me faites de la peine à me prêter un tel sentiment à votre égard ? Vos écrits, et ce que je crois savoir de vous - presque rien…- ne me causent que plaisir et émotion, bien loin donc que cette sévérité moqueuse que vous me prêtez. Ce n'était qu' étonnement face à ce qui me paraissait si loin de ce que vous véhiculez. Merci pour ce poème de Pessoa. Merci aussi pour votre réaction. Je persiste dans mon affectueuse admiration.
J'aime bien le moment où il taille son bâton, tel un bon soldat lustrant son arme avant d'aller au feu. Il faudrait que je songe à user de la même symbolique une prochaine fois. Sauf que bon, tailler des crayons, ça fait tout de suite p'tite bite.
Ce garçon vacher me semble aussi "mieux monté" qu'Alberich et tout cela doit finir de façon plus amusante que dans Wagner. Une rétrospective Seria serait la bienvenue à Paris ou bien ailleurs, pour les jeunes qui n'aiment pas voir les films en ligne.
Pour le coup un admirable film sur la dinguerie mortifère de la jeune-fille qui aurait enchanté Baudelaire.
RépondreSupprimerSéria est un grand, tout simplement.
Dans mon souvenir, ce sont des lectrices des Fleurs du Mal. Les jeunes filles du monde d'aujourd'hui lisent-elles Baudelaire?
RépondreSupprimerLes mêmes, Baudelaire en moins. Dans le film, elles aiment Baudelaire comme la jeune Emma aimait ses romans. Il y a toujours un certain bovarysme dans le travail du négatif. Néanmoins, l'agacement qu'on peut éprouver devant leur méchanceté trop appliquée ne fait évidemment que renforcer leur séduction.
RépondreSupprimerAu début des seventies, il y avait des films comme celui-ci fleurent bon l'anarchie. Ceux de Mocky, bien sûr,et de Chabrol, et, aussi celui de Nelly Kaplan : La Fiancée du Pirate. Il faut les revoir pour se décrasser l'esprit pollué par les images récentes des manifestations et rassemblements catholiques.
RépondreSupprimerAh vous avez indéniablement bon goût.
RépondreSupprimerSi j'étais une jolie, je prendrais mon billet pour Biarritz et viendrais vous dire des poèmes de Baudelaire devant un citron pressé.
Hélas, je suis un vieux matou barbu de 76...
Mais il parait que ma voix grave ne messied pas aux poèmes du vieux Charles...
à vous,
A.
Savez-vous que quand vous me publiez sans me répondre cela entraîne chez moi une grande mélancolie ? toujours.. c'est comme ça, je suis kitch et peut-être un peu trop "à fond" comme disent les cons.
RépondreSupprimerA cause de vous, ce soir j'ai écouté en boucle MA chanteuse de blues préférée - http://www.youtube.com/watch?v=3Hon_G5sEJo - (j'ai toujours aimé les âmes fêlées) et suis sorti chercher "l'aventure" et la boisson évidemment...
N'est-ce pas à mourir de rire et de désespoir ?
Non, certainement pas..
A.
Moi je fonds en écoutant :https://www.youtube.com/watch?v=9S1HJGbw9yo
RépondreSupprimerMon cher Frédéric, is it a joke ? La mâchoire inférieure m'en tombe, comme dans un cartoon de Tex Avery...
SupprimerCher Marsiliy,
SupprimerVous avez raison de me trouver ridicule. Et je vous rappelle ce poème de Fernando Pessoa.
Toutes les lettres d'amour sont
ridicules.
Elles ne seraient pas des lettres d'amour si elles n'étaient pas
Ridicules.
Moi aussi en mon temps j'ai écrit des lettres d'amour,
Comme les autres,
Ridicules.
Les lettres d'amour, si amour il y a,
Sont fatalement
Ridicules.
Mais, tout bien compté,
Il n'y a guère que ceux qui jamais
N'ont écrit de lettres d'amour
Qui sont
Ridicules. […]
Voici pour aggraver mon cas: http://lephilosophesansqualits.blogspot.fr/2012/06/philosophe-sentimental-et-ridicule.html
SupprimerMon cher Frédéric, serais-je ridicule si je vous dis que vous me faites de la peine à me prêter un tel sentiment à votre égard ?
SupprimerVos écrits, et ce que je crois savoir de vous - presque rien…- ne me causent que plaisir et émotion, bien loin donc que cette sévérité moqueuse que vous me prêtez.
Ce n'était qu' étonnement face à ce qui me paraissait si loin de ce que vous véhiculez.
Merci pour ce poème de Pessoa. Merci aussi pour votre réaction.
Je persiste dans mon affectueuse admiration.
http://www.youtube.com/watch?v=GqBxYodIVhY
RépondreSupprimerA.
Et je mettrai des verres fumés pour montrer tout c'que j'veux cacher...
RépondreSupprimerVoir (ou pas) "Hors série 2." in :
http://the-vanishing-point.over-blog.com/la-collection-hommages.html
Fondrez-vous ?
amitiés un peu folles,
A.
J'aime bien le moment où il taille son bâton, tel un bon soldat lustrant son arme avant d'aller au feu. Il faudrait que je songe à user de la même symbolique une prochaine fois. Sauf que bon, tailler des crayons, ça fait tout de suite p'tite bite.
RépondreSupprimerCe garçon vacher me semble aussi "mieux monté" qu'Alberich et tout cela doit finir de façon plus amusante que dans Wagner. Une rétrospective Seria serait la bienvenue à Paris ou bien ailleurs, pour les jeunes qui n'aiment pas voir les films en ligne.
Cdlt,
Un toujours cinéphile
J'aime beaucoup le poème de Pessoa. Pourvu que je sois ridicule encore très longtemps ! F.
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