Ce qui motive les godrèchistes c'est, ni plus ni moins, la jouissance de tenir des salauds, et, de la sorte, de se visser une auréole sur le crâne. Un autre plaisir qui dérive de leur posture morale, c'est de dénoncer les personnes qui ne s'indignent pas — ce qui me conforte dans l'idée que le gnangnan donne souvent lieu à une rage telle qu'on en voit les terrifiants effets dans les scènes de lynchage. Les lyncheurs se prennent toujours pour de «belles âmes», pleines de compassion et éprises de justice.
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