Iñaki Uriarte
«J’ai connu la prison. J’ai
fait une grève de la faim. J’ai enduré un divorce. J’ai assisté un mourant. Une
fois, j’ai fabriqué une bombe. J’ai fait du trafic de drogues. Une maîtresse m’a
plaqué, j’en ai plaqué une autre. Un jour ma maison a brûlé. J'ai été cambriolé.
J’ai subi une inondation et une sécheresse. J’ai été percuté par une voiture. J’ai
eu un ami mort assassiné et enterré dans son propre jardin par
ses tueurs. J’ai aussi connu un type qui en a abattu un autre — un autre encore qui s'est pendu. C’est seulement une question d’âge. Tout
cela m’est arrivé tout au long d'une vie en général tranquille, pacifique, sans grandes
secousses.»
Iñaki Uriarte — Diarios (1999-2003)
(Merci à Etienne Milena —clic — de m'avoir fait découvrir cet écrivain)
Votre traduction ne trahit pas l'original... Il ne manque plus qu'une préface de Frédéric Schiffter à l'édition française, mais ce type-là est des plus discrets ! Bonnes vagues à vous
RépondreSupprimerMerci, Frédéric.
RépondreSupprimerHe leído encantado algunos de tus libros y sigo tu blog.
Me he dado un buen susto al verme ahí.
Un abrazo
Iñaki
Je me délecte de la lecture du T. 1 de votre journal. Je vais commander les deux autres pour passer l'été en bonne compagnie.
SupprimerUn abrazo,
Federico
Si vous avez besoin d'un traducteur français, je propose ma candidature (j'ai les diplômes). Et la préface-présentation de Iñaki Uriarte par Frédéric Schiffter... La bombe ! je peux me rendre à Bilbao quand bon vous semblera. Voici mon email dfrynta@voila.fr. Une traduction de M. Schiffter, cela aurait fière allure également. Voilà, c'est fait.
RépondreSupprimer"Dépêtrer", veuillez excuser l'orthographe, due à l'heure tardive.
RépondreSupprimerJe finis avec mes commentaires, seulement me devais-je de vous remercier pour le petit coup de pub, c'est très gentil de votre part. Ce message est personnel je n'ai pas trouvé votre courriel. Bonne continuation, je lirai vos livres,
RépondreSupprimer