(Isabelle Nori pour la photographie de couverture)
"Une vague
ne se cache pas pour mourir. Elle aime disparaître sous le regard des hommes. À
l’approche du rivage dont elle monte la pente sablonneuse ou rocheuse, elle se
cabre pour exécuter une dernière pantomime menaçante. Puis, épuisée, elle
s’effondre dans un fracas sourd qui se prolonge en un long grondement de ruines
pulvérisées et bouillonnantes. Quand elle n’est plus qu’un flot blanchâtre,
elle stagne en mousse collante au flanc d’une falaise, ou, si elle échoue sur
une plage, le sable l’engloutit. Son âme s’évapore dans une vapeur d’embruns
qui se déposent sur le visage des badauds. Parfois, ils pénètrent une poitrine.
C’est dans le cœur d’un mortel qu’une vague, alors, rend son dernier souffle.
La mélancolie est son ultime avatar."
Petite Philosophie du Surf
Éditions ATLANTICA
Je préfère de loin ce nouveau bikini plus approprié à cet extrait et à la façon qu'on les vagues de se donner la mort sur les plages sablonneuses. Je coure acheter votre Petite philosophie du surf qui certainement m'inspirera.
RépondreSupprimerMerci de corriger "qu'ont les vagues" qui vient de m'échapper.
RépondreSupprimerBien d'accord avec vous. J'ai toujours eu honte de la couverture de MILAN.
SupprimerRecommandé par toutes les bibliothèques atlantes.
RépondreSupprimerEnfin une nouvelle réjouissante.
RépondreSupprimerMélancolie, creux de la vague de fond du vague à l'âme...
RépondreSupprimer:-)
Fabien (Au Joyeux Néant)
Souhaitons à ce très joli bikini que l'été soit show !
RépondreSupprimerSurfer sur le vague à l'âme, vagues larmes de fond.
RépondreSupprimerOn devrait vendre ce livre avec chaque planche de surf ! Peut être, le commerce ferait naître celui que les ideologies ont vainement esperé : l'homme 'nouveau' ! Pierre L.
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