Le cinéma de JLG en noir et blanc, la beauté d'Ana, un philosophe old school, une petite fable nihiliste... Encore des preuves de votre abject dandysme.
Les attaques, les polémiques mais aussi tous les compliments que vous recevez sur ce blog sont-ils source d'inspiration ou parasitent-ils votre écriture? N'est-ce pas du temps perdu? Le fait d'être aussi proche de vos lecteurs n'est-il pas également symptomatique de notre époque où toute "distance" semble s'effacer. Le mystère du grand écrivain avait son charme. Je ne dis pas qu'il faut, à l'image de Nicolás Gómez Dávila, s'isoler totalement pour coucher ses aphorismes mais je me demandais quelles étaient les répercussions de cette proximité que vous avez avec vos lecteurs, sur votre oeuvre. J'ai lu dans une interview, que votre ami Raphaël Enthoven, voyant peut-être les "dangers", refusait totalement d'avoir un blog. Cordialement,
Pour vous dire la vérité, j'étais plutôt rétif à l'idée de tenir un blogue. C'est Roland Jaccard qui m'a convaincu du caractère amusant de l'entreprise. Comme je ne boude aucun amusement, j'ai voulu essayer et cela ne m'a pas déçu. Certes, quantité de crétins fielleux me laissent des commentaires à leur image, où la vulgarité le dispute à l'inculture, mais je ne retiens que les signes d'amitié et de bienveillance. Si vous avez eu la curiosité de vous balader sur les blogues de qualité que je signale à droite de ma page, vous vous êtes aperçu que mes amis creusent chacun un sillon qui m'intéresse. Se connaissent-ils dans la "vraie vie"? J'en doute — même si, quant à moi, j'en connais quelques uns personnellement. Mon autre plaisir est de les réunir là comme s'il s'agissait d'un club.
Tenir ce blogue ne nuit pas à l'autre plaisir que je cultive, celui d'écrire, de temps à autre, un livre. Sans cloisonner hermétiquement les deux activités, je fais en sorte qu'il y ait un temps pour l'une et un temps pour l'autre. Durant les mois où je publiais en ligne des billets, je fignolais mon essai sur la beauté.
Bien sûr, l'amusant serait que, finalement, on trouvât mon blogue meilleur que mes livres. C'est tout le mal que je me souhaite.
Cher Frédéric, Merci pour votre blog qui ,peut plaire ou non mais, est d'une telle réflexion(autorisée ?).Déjà la forme ,photo puis texte,est parfaite( désolé je ne suis pas un philosophe...).Je le parcours depuis quelques semaines et découvre de vraies perles... Bonne continuation,
Le cinéma de JLG en noir et blanc, la beauté d'Ana, un philosophe old school, une petite fable nihiliste... Encore des preuves de votre abject dandysme.
RépondreSupprimerUne excellente réponse à la question – qu’est-ce qui vous fait rire ? – de quoi assouplir la « mince couche de votre cuir sombre », cher Frédéric.
RépondreSupprimerBon week-end à vous. Virginie.
Bonjour Frédéric,
RépondreSupprimerLes attaques, les polémiques mais aussi tous les compliments que vous recevez sur ce blog sont-ils source d'inspiration ou parasitent-ils votre écriture?
N'est-ce pas du temps perdu? Le fait d'être aussi proche de vos lecteurs n'est-il pas également symptomatique de notre époque où toute "distance" semble s'effacer.
Le mystère du grand écrivain avait son charme. Je ne dis pas qu'il faut, à l'image de Nicolás Gómez Dávila, s'isoler totalement pour coucher ses aphorismes mais je me demandais quelles étaient les répercussions de cette proximité que vous avez avec vos lecteurs, sur votre oeuvre.
J'ai lu dans une interview, que votre ami Raphaël Enthoven, voyant peut-être les "dangers", refusait totalement d'avoir un blog.
Cordialement,
Stéphane N. Bordeaux
Cher Stéphane,
RépondreSupprimerPour vous dire la vérité, j'étais plutôt rétif à l'idée de tenir un blogue. C'est Roland Jaccard qui m'a convaincu du caractère amusant de l'entreprise. Comme je ne boude aucun amusement, j'ai voulu essayer et cela ne m'a pas déçu. Certes, quantité de crétins fielleux me laissent des commentaires à leur image, où la vulgarité le dispute à l'inculture, mais je ne retiens que les signes d'amitié et de bienveillance. Si vous avez eu la curiosité de vous balader sur les blogues de qualité que je signale à droite de ma page, vous vous êtes aperçu que mes amis creusent chacun un sillon qui m'intéresse. Se connaissent-ils dans la "vraie vie"? J'en doute — même si, quant à moi, j'en connais quelques uns personnellement. Mon autre plaisir est de les réunir là comme s'il s'agissait d'un club.
Tenir ce blogue ne nuit pas à l'autre plaisir que je cultive, celui d'écrire, de temps à autre, un livre. Sans cloisonner hermétiquement les deux activités, je fais en sorte qu'il y ait un temps pour l'une et un temps pour l'autre. Durant les mois où je publiais en ligne des billets, je fignolais mon essai sur la beauté.
Bien sûr, l'amusant serait que, finalement, on trouvât mon blogue meilleur que mes livres. C'est tout le mal que je me souhaite.
Cher Frédéric,
RépondreSupprimerMerci pour votre blog qui ,peut plaire ou non mais, est d'une telle réflexion(autorisée ?).Déjà la forme ,photo puis texte,est parfaite( désolé je ne suis pas un philosophe...).Je le parcours depuis quelques semaines et découvre de vraies perles...
Bonne continuation,
Cher Anonyme,
RépondreSupprimerJe publie votre commentaire parce que vous m'adressez un compliment, et je vous en remercie, mais quel est votre nom?
À vous,
FS
ah ! ben voilà, j'ai 6 mois de retard.... j'aurais presque pu dire : les grands esprits se rencontrent... mais non. le mien est trop petit :D
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