En flânant au milieu des piles de livres de La Maison Darrigade de Biarritz, je tombe sur ce titre : Les écrivains préférés des libraires — "et donc à éviter!", aurait-il fallu ajouter en sous-titre par souci d’honnêteté.
Je me suis toujours demandé où les libraires prenaient le temps de lire les livres. De les lire vraiment. Personnellement, si je voulais un conseil, la dernière personne à qui je m'adresserais serait un libraire. C'est le commerçant qui sait le moins ce qu'il vend. Ce n'est même pas un artisan. Depuis qu'on peut acheter ses livres sur Internet, j'utilise ce moyen, pour éviter les libraires prétentieux. La disparition des libraires ne sera pas la disparition du livre, mais sa RENAISSANCE ! Croyez-moi. Bien Vu, Schiffter !
Je retourne quelque fois 3000 livres par jour, des guides touristiques, des livres de cuisine, des livres pour le bien-être, encore des guides, des gros romans, des livres petits formats, des livres de toutes les couleurs, des livres lourds, des petits livres, des livres, encore des livres...retournés par diffuseur dans des cartons et les cartons empilés sur des palettes et les palettes dans des camions... Je n'ai jamais vu, ni retourné un seul Frédéric Schiffter, même le prix Décembre que j'ai là sur ma pile de livre de chevet... Putain de librairie de merde. PS : André Darrigade! Quel coup de pédale! Salutations au "Basque bondissant"
cela me rappelle une "promenade" de robert walser dans laquelle il appâte un libraire en lui demandant d'apporter "le livre qu'il faut avoir lu" puis le laisse en plan sous les jurons et quolibets du commerçant frustré.
Le fait qu'un livre soit vendu en masse et adoré des libraires est un indice de médiocrité mais certainement pas une preuve de médiocrité. On juge sur pièce.
de même, le fait qu'un livre soit refusé à la publication ou publié confidentiellement par des micro éditeurs est un indice de médiocrité mais certainement pas une preuve de médiocrité. On juge sur pièce.
Mais le fait est que nous manquons de temps pour juger sur pièce.
Le but des écrivains authentiques est de faire acte de littérature, le but des libraires est de vendre pour vivre et gagner le plus possible, parfois ces buts se rencontrent, parfois seulement.
Au moins sur internet je connais un site ignoré des libraires mais où j'ai toujours trouvé satisfaction poétique :
Dire qu'il y a quelque temps il m'est arrivé de tomber sur le "coup de coeur" d'un libraire intitulé "Philosophie sentimentale", et que n'écoutant que le mien, je l'ai acheté! Mais du coup -le second!-, après la lecture de cet article des remords m'assaillent, sans compter qu'il me semble me précipiter tout droit dans une variante du paradoxe du Crétois!
Je me suis toujours demandé où les libraires prenaient le temps de lire les livres. De les lire vraiment. Personnellement, si je voulais un conseil, la dernière personne à qui je m'adresserais serait un libraire. C'est le commerçant qui sait le moins ce qu'il vend. Ce n'est même pas un artisan. Depuis qu'on peut acheter ses livres sur Internet, j'utilise ce moyen, pour éviter les libraires prétentieux. La disparition des libraires ne sera pas la disparition du livre, mais sa RENAISSANCE ! Croyez-moi. Bien Vu, Schiffter !
RépondreSupprimerJe retourne quelque fois 3000 livres par jour, des guides touristiques, des livres de cuisine, des livres pour le bien-être, encore des guides, des gros romans, des livres petits formats, des livres de toutes les couleurs, des livres lourds, des petits livres, des livres, encore des livres...retournés par diffuseur dans des cartons et les cartons empilés sur des palettes et les palettes dans des camions...
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu, ni retourné un seul Frédéric Schiffter, même le prix Décembre que j'ai là sur ma pile de livre de chevet...
Putain de librairie de merde.
PS :
André Darrigade! Quel coup de pédale!
Salutations au "Basque bondissant"
cela me rappelle une "promenade" de robert walser dans laquelle il appâte un libraire en lui demandant d'apporter "le livre qu'il faut avoir lu" puis le laisse en plan sous les jurons et quolibets du commerçant frustré.
RépondreSupprimerLe fait qu'un livre soit vendu en masse et adoré des libraires est un indice de médiocrité mais certainement pas une preuve de médiocrité. On juge sur pièce.
RépondreSupprimerde même, le fait qu'un livre soit refusé à la publication ou publié confidentiellement par des micro éditeurs est un indice de médiocrité mais certainement pas une preuve de médiocrité. On juge sur pièce.
Mais le fait est que nous manquons de temps pour juger sur pièce.
Le but des écrivains authentiques est de faire acte de littérature, le but des libraires est de vendre pour vivre et gagner le plus possible, parfois ces buts se rencontrent, parfois seulement.
Au moins sur internet je connais un site ignoré des libraires mais où j'ai toujours trouvé satisfaction poétique :
http://inpartibus.over-blog.com/
" Les écrivains préférés des libraires. "
RépondreSupprimerEn effet, tout fait reculer dans cette phrase :
"Les écrivains" c'est quoi 'écrivain' ?
"préférés" terriblement volatil ce mot !
"des libraires" c'est comme si je lisais : "des poissonniers" ou "des experts-comptables".
Et puis c'est surtout le "des" qui jure.
"les écrivains préférés d'un poissonnier" sonnerait moins ridiculement.
Mais loin de moi ne serait-ce que l'idée de l'intention de penser à peut-être éventuellement poser une main sur un tel "livre".
Dire qu'il y a quelque temps il m'est arrivé de tomber sur le "coup de coeur" d'un libraire intitulé "Philosophie sentimentale", et que n'écoutant que le mien, je l'ai acheté!
RépondreSupprimerMais du coup -le second!-, après la lecture de cet article des remords m'assaillent, sans compter qu'il me semble me précipiter tout droit dans une variante du paradoxe du Crétois!