L’ennui est davantage une passion d'esthète que de philosophe. Le philosophe, pour se désennuyer, peut s’enrôler au service d’une cause qu’il jugera bonne ou légitime. Son action le captivera. Il prendra ce divertissement au sérieux et le mettra même au-dessus de ses livres. Il augmentera le nombre de ses admirateurs. L’esthète, lui, à supposer qu’il dégote une cause à défendre, s’y engagera par ennui et toujours par ennui la trahira.
Toujours aussi juste mon cher Frédéric.
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